Kasaï Oriental : 614 candidats pour le jury des instituts techniques médicaux en 2024

Mbuji-Mayi, 27 juin 2024 (ACP).- 614 candidats ont pris part au jury national 2023-2024 des Instituts techniques médicaux (ITM) dans la province du Kasaï Oriental, a appris l’ACP jeudi de source administrative.

« Il faudrait noter qu’au niveau de la province nous avons organisé ces examens sur trois sites, notamment le pool de Tshilenge, Miabi et celui de Mbuji-Mayi. Dans l’ensemble nous avons aligné 614 candidats, dont 70 pour la filière accoucheuse, neuf pour la filière pharmacie, et là j’ai toujours préféré dire qu’il s’agit d’une mention spéciale parce que ce sont les premiers lauréats de cette filière qui n’a jamais existé dans notre province», a déclaré Evariste Cidibi, chef de bureau de l’enseignement des sciences de santé à la Division provinciale de la santé du Kasaï Oriental.

«Nous avons 502 candidats pour la filière infirmière. Par rapport au centre de Mbuji-Mayi, qui était basé à l’Institut médical Bonzola, il faudrait noter que nous avons enregistré 395 candidats parmi lesquels 183 filles et 212 garçons pour toutes les quatre filières confondues », a-t-il ajouté.

Une prise en charge responsable des patients recommandée aux finalistes

Par ailleurs, la responsabilité dans la prise en charge de la santé humaine a été recommandée aux finalistes des instituts techniques médicaux (ITM) de Mbuji-Mayi au Kasaï Oriental (centre de la République démocratique du Congo), par le gouverneur de province, à la clôture du jury national 2023-2024.

«Vous  devez peser (…) la responsabilité que vous portez dans la prise en charge de la santé humaine, dans l’exercice de votre noble et complexe métier. Je vous demande, en outre, d’éviter toute pratique contraire aux normes pédagogiques afin de sauver des vies humaines », a déclaré Ananias Muzadi, gouverneur intérimaire du Kasaï Oriental.

«La discipline que vous avez choisie est une discipline noble et complexe. Si un mécanicien peut se tromper en réparant un véhicule, ou un menuisier un meuble, les conséquences du côté de la santé sont néfastes. Vous gérez en quelque sorte la vie des humains, et la vie humaine est sacrée», a-t-il ajouté, lors de sa visite dans l’un des centres de passation des épreuves du jury.  

De son côté, Jeanne Bambi Kabanga, un des finalistes de l’Institut médical de Bonzola, s’est dit satisfait de la passation des épreuves.  

«Les examens se sont bien passés. On a travaillé sans difficultés, on croyait qu’on allait nous poser des questions difficiles. Dieu a fait grâce, moi personnellement je crois avoir réussi à presque toutes les questions. Nous avons trois blocs, dans les trois-là, nous avons eu les cours de gestion de promotion, santé de la reproduction, la gynécologie obstétrique, la pédiatrie dans les sciences infirmières», a-t-elle dit.   ACP/ODM

Fil d'actualités

Sur le même sujet