Kasaï Oriental : détérioration de l’avenue Félix Antoine Tshisekedi nouvellement asphaltée à Mbujimayi

Mbujimayi, 04 janvier 2024 (ACP).- L’avenue Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo (Ex-Lusambo), artère menant jusqu’à l’entrée principale de l’aéroport national de Mbujimayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental, au centre de la République démpcratique du Congo, connaît une détérioration à certains endroits, a constaté mercredi l’ACP.

« Effectivement, ce tronçon-là située entre quelques quartiers des communes de la Kanshi et Bipemba s’est détérioré. C’est pratiquement à partir déjà de l’aéroport, devant le bureau de FPI. Les enrobés ont été posés pendant une période de plus forte pluviométrie. Donc, il pleuvait tellement. C’est qui a fait que la couche de base qui était posée avait une teneur importante d’eau. Ce qui fait que quand vous avez une couche de base qui a une quantité ou une teneur importante d’eau, même si vous posez les enrobés, ça va impacter », a affirmé le chargé de communication à la direction provinciale de l’Office des voiries et drainage (OVD) du Kasaï Oriental, M. Germain Lubela Mwembo.

Selon lui, pour le moment, les techniciens sont en train de faire cette réparation en remplaçant cette couche de base qui avait une forte teneur d’eau, et poser de nouveau les enrobés sur les parties détériorées qui ont été bien identifiées.

 « Ça arrive, surtout en cette période pluvieuse où il pleut tellement tous les jours et on ne sait pas bien travailler la couche de base », a précisé le chargé de communication de l’OVD au Kasaï Oriental.

Cette route, récemment, asphaltée dans le cadre du projet présidentiel « Tshilejelu » qui a consisté à la réhabilitation et modernisation de la voirie urbaine de Mbujimayi, présente des trous béants éparpillés sur une distance d’environ un (1) km où des travailleurs de SAFRIMEX, l’entreprise attributaire de l’exécution de ces travaux, s’emploient à la réparation par le chargement, l’imprégnation et le compactage des lieux concernés avant la pose d’une couche d’enrobés.

Certains ingénieurs en construction des chaussées ont indiqué que « la  détérioration précoce de cette artère alors asphaltée, est la conséquence du non-respect des normes requises en la matière. Les phases parties prenantes dans l’asphaltage d’une route ne sont pas prises en compte, dans le cas d’espèce où la monocouche n’a pas été posée hormis le chargement de la chaussée, le compactage,  l’imprégnation et la pose de la couche de roulement ou l’enrobé », avant d’exprimer leur doute sur la résistance et la durabilité de cette artère.

 ACP/C.L.

Fil d'actualités

Sur le même sujet