Kasaï Oriental : les journalistes appelés à participer à la gestion de la chose publique

Mbujimayi, 1er mai 2024 (ACP).- Les journalistes de la province du Kasaï Oriental (centre de la République démocratique du Congo), ont été appelés mercredi, à travailler en synergie pour leur participation effective à la gestion de la chose publique, au cours d’une journée de réflexion sur la profession journalistique.

 « (…) Moi je pense, chers collègues, qu’on peut saisir la balle au bond. À ceux qui peuvent avoir la chance d’être des conseillers en communication, des chargés de presse des autorités, je pense qu’ils peuvent déjà sur base de ce qui a été dit ici, capitaliser pour essayer de changer le comportement », a déclaré Ruth Noella Biatshinyi, présidente de l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM), section du Kasaï Oriental.

Mme Biatshinyi, a exhorté ses collègues à capitaliser la réflexion en leur demandant de saisir la balle au bond pour se repositionner avec le prochain gouvernement provincial.

« Pour réussir et arriver à arracher des postes dans le carré décisionnel des institutions de la province, les professionnels des médias doivent éviter d’y aller en ordre dispersé. Ils doivent unir leurs efforts, travailler en synergie, et ils y arriveront », a déclaré Ghislain Banza, directeur provincial de l’ACP au Kasaï Oriental.

« Il n’est pas interdit au journaliste de faire la politique. C’est un citoyen, il a tous les droits d’adhérer activement à un parti politique et d’être un militant, un combattant, mais dès que vous êtes engagés comme cela, vous vous désengagez de la profession journalistique parce qu’il y aura incompatibilité », a-t-il renchéri.

Auparavant, le président de l’Union des journalistes pour le développement (UJD), structure organisatrice de la journée de réflexion, a dans son exposé entrepris de répondre aussi à la question « pourquoi un journaliste n’a-t-il jamais animé le ministère provincial de la Communication au Kasaï Oriental », et de proposer des pistes des solutions pour changer la donne dans l’avenir.

« C’est une journée propice pour réfléchir sur le développement, car sans travail, pas de développement, dit-on. Nous profiterons des échanges d’expériences des uns et des autres pour notre épanouissement. Le développement étant l’un des objectifs pour l’UJD, pour l’atteindre, il faut que le micro objectif comme échange d’expériences soit réalisé », a dit Alain Luboya, président de l’UJD.ACP/KKP

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