Kasaï Oriental : des véhicules des agents de l’ordre soumis au respect du code routier

Mbuji-Mayi, 19 juin 2024 (ACP).- Les véhicules des policiers et militaires au Kasaï Oriental,  (centre de la République démocratique du Congo), ont été interpellés mercredi, à respecter le code de circulation routière,  a appris l’ACP du commandant de cette police spécialisée.

« Ici chez nous, c’est le refus de priorité. Dans notre code, c’est celui qui est à droite qui a la priorité. Mais beaucoup de fois, les gens ne respectent pas ça, surtout les militaires et policiers. Ils se mettent dans le cas des véhicules prioritaires, c’est vrai les véhicules de la police et de l’armée sont prioritaires par rapport au code de la route, mais c’est lorsqu’il y a un cas d’urgence. Mais dans d’autres cas cette urgence-là cesse et ils ne doivent pas être prioritaires. Mais vous trouverez les véhicules de militaires ou de policiers qui brûlent certaines règles de circulation, ce qui ne doit pas être le cas », a déclaré Félix Mukuna Kayembe, commissaire supérieur adjoint et commandant de la PCR au Kasaï Oriental, au cours de la parade hebdomadaire de la Police de circulation routière (PCR).

Cette interpellation a été faite au moment où le commissaire supérieur adjoint expliquait à ses agents, les causes des accidents de circulation routière. Il a énuméré les quelques-unes, notamment la dégradation du réseau routier, le manque d’entretien de l’engin, l’état d’ivresse, etc.

« Nous avons cette vocation de ramener nos hommes à l’ordre par rapport au code de la route, (…) Nous avons entre autres l’état de réseau routier et les circonstances fortuites. Parmi les causes humaines, nous avons la négligence de l’entretien de l’engin. Nous montrons aux policiers que lorsqu’un usager de la route ne sait pas vérifier l’état de pneus, ne sait pas contrôler le feu, les rétroviseurs, le parebrise, les essuies glaces, … Cette négligence-là amène aux accidents de circulation et nous comparons même un Monsieur qui ne veille pas à tous ces contrôles à un ivrogne », a ajouté le commandant Mukuna.

Il a instruit les usagers de la route à entretenir les engins à deux roues deux fois le mois et les véhicules à grand gabarit une fois après 30 jours.

Enfin, il a aussi abordé la question de l’état d’ivresse, qui est à la base de 80% d’accidents dans le monde.

« La deuxième cause c’est la négligence des règles de circulation routière. Nous avons énuméré là le dépassement, le croisement, l’arrêt, le stationnement, la priorité, le fait qu’on ne respecte pas ces règles de circulation, ça débouche toujours par les accidents de circulation », a-t-il renchéri.

Et de conclure : « nous parlons aussi de l’ivresse publique, comme une cause humaine aussi pouvant amener aux accidents de circulation. 80% d’accidents de circulation que nous avons dans le monde, proviennent de l’ivresse publique. Lorsque l’usager est dépassé par l’alcool, cela aboutit toujours par les accidents de circulation, parce qu’à ce moment-là,  il ne va pas respecter toutes les règles de circulation précitées ». ACP/CL/KHM

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