Kinshasa, 1er juin 2024 (ACP).- L’évacuation des immondices au marché de la liberté dans la commune de Masina, Est de Kinshasa en République démocratique du Congo, a trouvé la satisfaction d’une association des vendeurs de ce lieu de négoce, a-t-on appris mardi, lors d’un entretien.
« Ces immondices datent de plus de trois ans et aujourd’hui c’est un motif de satisfaction pour nous de les voir être évacuées, surtout pour nous qui exerçons des activités non loin de ces déchets », a déclaré Pitshou Malukila, vice-présidente de l’association des vendeuses du marché de la Liberté.
« Vous remarquerez qu’il y a maintenant une circulation intense de nos clients que nous n’avons pas connu dans les années antérieures, notre vente s’est améliorée grâce à l’implication des autorités du marché dans l’exécution de ces travaux d’assainissements après plusieurs plaidoyers », a-t-elle ajouté.
Elle a, par ailleurs, sollicité l’implication des autorités du marché, pour veiller à la régularité de ces genres de travaux d’assainissement, afin de ne plus revenir dans la situation précédente qui obstruait le passage des différentes allées de marché.
« Cette fois, il y a quelque chose de nouveau qui s’est ajoutée. Il s’agit de l’achat des tricycles propres au marché qui n’existaient pas jadis pour l’évacuation des immondices vers les dépotoirs », a fait savoir Serge-Junior Kebele, chargé de recouvrement de ce marché.
Et de poursuivre : « les travaux d’assainissement ont pris de la vitesse avec l’évacuation des déchets solides vers les dépotoirs grâce à ses engins. C’est une satisfaction pour les agents que nous sommes car le manque d’outils appropriés constituait un blocage majeur pour la propreté mais également, cela avait un impact négatif sur les recettes, maintenant il y a assez d’espace pour accueillir d’autres vendeurs ».
Il a reconnu également les efforts des autorités du marché notamment, celui de l’administrateur qui s’est investi afin que les agents soient régulièrement payés. « Le marché pour nous, est considéré comme une mère nourricière qu’il faille entretenir pour que nous soyons allaité, nous sommes actuellement tous payés », a-t-il fait savoir.
Crée en 2003, le marché de la liberté fut construit pour récompenser les habitants du district de Tshangu pour avoir résisté à l’agression des rebelles en août 1998. ACP/C.L.