Kisangani, 13 février 2024 (ACP).- Une vingtaine des jeunes journalistes et d’autres jeunes gens passionnés de devenir journalistes de la ville de Kisangani, chef-lieu de la Tshopo (au Nord-est de la République démocratique du Congo), suivent depuis mardi, une formation de trois jours sur l’écriture web, organisée en salle de réunions de l’ONG AJDDH.
« Le club RFI nous a demandé de donner certaines notions basiques aux jeunes qui s’intéressent aux médias et qui sont plus focalisés sur l’écriture Web« , a fait savoir d’entrée de jeu Jean-Claude Fundi, rensponsable du média Boyoma info et rédacteur en chef RFMTV, formateur principal de cette formation.
Et d’ajouter : « l’objectif visé dans ce renforcement des capacités, est de voir demain qu’il y ait des jeunes qui vont remplacer la génération qui est en train de passer« .
Au cours de la première séance, les participants ont été entretenus sur ce qu’une écriture web ainsi que ses exigences. D’après le formateur, l’écriture Web aujourd’hui peut être comprise comme une action de communication qui consiste à écrire pour alimenter un blog, un site internet ou encore un média en ligne. Et pour ce qui est des exigences de l’écriture Web, le formateur a notamment épinglé la maîtrise de la langue qu’on emploie, la grammaire, l’orthographe.
Ensuite, il a montré aux apprenants les étapes à suivre dans une écriture web, tout comme dans l’écriture Journalistique, notamment : la recherche des informations, la vérification des informations, la synthèse, la rédaction, le suivi et la mise à jour des articles web.
Au-delà de ça, il les a montré comment le Web Master doit faire attention lors de confection de site, afin de le rendre attrayant pour attirer le lecteur.
« Nous avons dit aussi aux apprenants que le titre de l’article doit être attractif, car c’est l’essentiel même qui permet au lecteur d’avoir le goût de pouvoir continuer à lire la suite de l’article et que, le contenu doit être également attrayant. Il faut aller droit à l’information au lieu de rester dans les contenus qui ne donnent pas aération au texte », a-t-il dit.
Dans ce même ordre d’idée, il a exhorté aux apprenants de faire un effort pour qu’à chaque 3 paragraphes, qu’il y ait le système de sous titrage pour permettre d’aérer le texte et d’inviter le lecteur à continuer la lecture.
Toutefois, Jean-Claude Fundi a félicité la participation de jeunes gens auprès de qui, il a dit avoir lu la volonté de pouvoir apprendre le métier, tout en plaidant auprès de club RFI/Kisangani de revenir très prochainement avec une autre formation sur l’écriture radiophonique, pouvant permettre aux apprenants de se sentir mieux outillé. Parce qu’il ne suffit pas de faire les sciences de l’information et de la communication pour prétendre avoir les notions basiques du Journalisme.
Signalons que cette formation de trois jours qu’organise le club RFI/Kisangani, sera sanctionnée par la remise des brevets aux participants par l’UNPC/section de la Tshopo.
ACP/Kayu