Mbanza-Ngungu, 18 janvier 2024 (ACP).- Une augmentation du nombre des cas des grossesses précoces, a été signalée dans la nouvelle cité (Mboka sika) à Kisantu, dans le territoire de Madimba au Kongo Central, Sud-Ouest de la République démocratique du Congo, a-t-on appris mercredi du parlement des enfants de Kintanu.
« Nous avons fait le constat amère qu’il y a une augmentation du nombre de cas de grossesses précoces signalée à la nouvelle cité (Mboka sika), après une enquête menée par notre organe de protection sociale des enfants», a indiqué le président du Parlement des enfants de Kintanu, Chadrack Sabuana, élève finaliste en pédagogie générale à l’Institut Nlandu Mukoko.
« Si déjà la plupart d’entre elles ont abandonné leurs études, que peut-on espérer de l’éducation qu’elles transmettront à leur progéniture ? Nous exhortons également les parents à redoubler de vigilance et à intensifier l’encadrement », a-t-il ajouté.
« Nous faisons appel de manière solennelle, aux autorités compétentes et aux partenaires engagés à la protection des enfants, afin qu’ils viennent en aide à nos sœurs, qui sont encore des enfants. Par leur imprudence et manque d’encadrement, elles sont actuellement contraintes à supporter les caprices de leur propre enfant », a fait savoir le président Sabuana.
Il a profité de l’occasion pour inviter ses frères et sœurs, à prendre soin pour stopper cette maladie qui gagne du terrain jour après jour.
Le parlement et les comités d’enfants, sont répertoriés comme faisant partie des organes de protection sociale des enfants en République démocratique du Congo, conformément à leur unique mission qui est de garantir la participation effective des enfants au niveau national, pour les questions qui les concernent, conformément à l’article 74, alinéa 9 de la loi relative à la protection de l’enfant.
Ces groupes d’enfants œuvrant à Kisantu pour faire respecter les droits de leurs pairs, sont établis respectivement à travers les cités de Nkandu et de Kintanu depuis 2016, grâce au soutien de l’ONG Action pour la protection des enfants et Femmes (APEF), appuyée au Kongo Central par World Vision, rappelle-t-on.
ACP/C.L.