Kenge, 29 juin 2025 (ACP).-L’Assemblée provinciale du Kwango, au sud-ouest de la République démocratique du Congo, a clôturé dimanche à Kenge, lors d’une plénière, la session du mois de mars consacrée au contrôle parlementaire.
« La séance qui nous réunit aujourd’hui ne comporte qu’un seul point à l’ordre du jour à savoir, la clôture solennelle de la session de mars 2025. C’est ici l’occasion pour moi de remercier le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour ses efforts inlassables de restaurer la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire national.
La session de mars qui s’achève aujourd’hui, a été ouverte le 30 mars 2025 conformément aux us et coutumes parlementaires et aux prescrits des articles 16 de la loi numéro 08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux de la libre administration des provinces (…) », a déclaré, André Masala Ikomba Mandos, président de l’Assemblée provinciale du Kwango.
Et d’ajouter : » la province du Kwango vit des actes de barbaries et massacres perpétrés par le Mobondo, phénomène qui, depuis belle lurette continue à semer la désolation dans les territoires de Popokabaka à Lufuna et Kengedans le secteur de Dinga et Bukanga-Lonzo« .
L’Assemblée provinciale a condamné avec la dernière énergie ce comportement incivique et irresponsable qui empêche la population à vaquer librement à ses occupations.
Il a demandé au Gouvernement de la République de prendre des mesures consécutives, nécessaires et urgentes pour imposer la paix sur l’ensemble du territoire national en général et dans la province du Kwango en particulier.
Le président de l’Assemblée provinciale du Kwango a exhorté la population à dénoncer d’avantage toute personne qui tenterait de le solliciter pour intégrer le mouvement sanguinaire et irresponsable appelé Mobondo.
Il a invité les services de sécurité de tout bord et de toute tendance confondue à œuvrer pour la paix.
Il a également demandé à l’Exécutif provincial du Kwango, de tout faire pour s’impliquer activement à l’éradication de phénomène qui empêche la population à mener une vie paisible.
André Masala Mandos a renseigné qu’au cours de la session qui s’est achevée, l’Assemblée provinciale a mis en place quelques sous-commissions pour faire l’état des lieux du patrimoine public dans les cinq territoires et pour s’imprégner de la situation du fonctionnement au niveau de chaque territoire et des divisions provinciales.
« Ils ont adopté des PV, examiné des édits et fait l’audition du rapport financier de l’Assemblée provinciale et autres », a-t-il rappelé.
ACP/C.L.