Bandundu, 20 Mai 2025 (ACP).– Soixante pourcents (60%) de bêtes abattues à Bandundu, chef – lieu de la province du Kwilu, dans le sud – ouest de la République ne sont pas contrôlés par les services compétents de l’inspection urbaine de pêche et élevage à pied d’œuvre dans cette entité urbaine, a-t-on appris de source administrative.
<< 60% de bêtes abattues dans la ville de Bandundu, échappent au contrôle du service urbain de pêche et élevage à cause de manque d’un abattoir approprié dans cette entité urbaine >>, a déclaré l’ingénieur Alain Malengila, inspecteur urbain de pêche et élevage à Bandundu.
Il a fait savoir que cette pratique peut amener la population à consommer la viande non appropriée. » Il est connu aujourd’hui dans le monde que 60 à 70% de pathologie humaine sont d’origine animale’ a-t-il justifié.
M. Malengila a précisé que le service vétérinaire sert à préserver la santé publique de la population, car la plus part des maladies animaux sont transmissibles à l’homme, avant d’appeler les abatteurs des viandes à l’éveil de conscience pour contrôler leurs bêtes avant l’abattage pour éviter tout mouvement de la vente clandestine de viande infectée à l’abri des consommateurs.
Il a, à cette occasion, émis le vœu de voir les autorités provinciales construire un pavillon d’achat et vente des poissons et animaux, pour protéger la santé de la population dans cette partie du territoire national. ACP/