Mbuji-Mayi, 29 octobre 2020 (ACP).- La situation des retraités, décédés et licenciés de la Minière de Bakwanga (MIBA) a été, mercredi au gouvernorat de province à Mbuji-Mayi, au centre d’une concertation entre le vice-gouverneur et gouverneur ad intérim du Kasaï-Oriental, Mme Jeannette Longa Muswamba et les membres de la haute direction de cette entreprise du portefeuille.
L’objectif de cette rencontre était de statuer sur la revendication tranchante de cette catégorie des agents et cadres de la MIBA, en rapport avec leur décompte final, leurs arriérés de salaire et avantages sociaux dont cette entreprise a l’obligation de libérer.
A l’issue de l’entretien, le ministre provincial de Mines, Liévin Mbuyamba Sifila a déclaré à l’ACP que l’autorité provinciale préoccupée de cette situation, s’est impliquée afin de trouver une solution en faveur de ces travailleurs.
A ce sujet, il a été demandé à la haute direction de la MIBA de confronter les données afin de dégager réellement les effectifs bénéficiaires en tenant compte de la situation actuelle que traverse de ladite société.
Le directeur général de la MIBA, Paulin Lukusa Mudiayi a conduit cette délégation auprès de la gouverneure intérimaire.
Cinquante anciens contractuels de la MIBA admis dans l’effectif
Par ailleurs, cinquante (50) anciens contractuels de la société MIBA qui assuraient la protection des patrimoines et du polygone minier, viennent d’être admis dans le rang des effectifs, au terme des contrats d’essai de 3 mois signés avec l’employeur, après plus de 10 ans prestés en qualité de collaborateurs extérieurs, a appris l’ACP au département de la médecine du travail.
Ceux de leurs collègues qui avaient presté pendant le même nombre d’années sans rémunération et qui avaient assigné la société en justice pour défaut d’engagement définitif, selon les prescrits du code de travail, ont vu leurs noms écartés pour n’avoir pas respecté les consignes relatives aux promesses d’engagement.
Ses engagements, souligne-t-on, sont dictés par un souci majeur de renforcer la sécurisation du polygone MIBA d’une superficie de 22 mètres carrés, souvent infiltré par des creuseurs clandestins armés à la recherche du gravier diamantifère.
La MIBA qui comptait plus de 800 gardes miniers pendant la période de pleine production, n’en compte à ce jour que 300. ACP/Zng/Awa