Kinshasa, 03 mai 2022 (ACP).- Les députés provinciaux de l’Assemblée provinciale de Kinshasa (APK) ont accordé un délai de 4 jours au ministre provincial de l’Intérieur, sécurité et justice, Didier Tenge Te Litho, pour venir répondre à leurs préoccupations, au cours de la séance plénière lundi dirigée par le président de cet organe délibérant, Godefroid Mpoyi Kadima.
Ces élus ont soulevé ces préoccupations lors du débat général suite à une question orale avec débat relative notamment à l’insécurité, les nuisances sonores et les embouteillages dans la capitale, adressée au ministre par le député provincial Armand Ifukieto Kiakanda, élu de la circonscription de Masina.
L’auteur de la question orale veut connaitre également l’évolution des travaux sur la modernisation du Grand marché de Kinshasa, sur la gestion des communes par les bourgmestres et sur la question de partenariat établi entre la ville de Kinshasa et Hologram Service.
Les députés provinciaux ont par ailleurs dénoncé, au cours du débat, les questions se rapportant à l’occupation de terrains de football par des briqueteries, aux épaves des véhicules abandonnés, les cimetières privés, la prolifération des stations-services, etc.
Le ministre provincial de l’Intérieur réagissant à la question orale
Auparavant, le ministre provincial de l’Intérieur, sécurité et justice a répondu à la question orale soulevée par l’initiateur, affirmant qu’en ce qui concerne l’insécurité et la criminalité dans la capitale congolaise, il a indiqué que cette question reste l’une affaire majeure du gouvernement provincial, tout en rassurant les Kinois de ne pas se sentir abandonnés.
Sur la question de partenariat établi entre la ville de Kinshasa et Hologram Service, le ministre a fait savoir que la ville a mis fin au contrat qui le lie avec ladite société. Durant son exécution, ni la ville, ni les communes n’ont bénéficié à un quelconque pourcentage, cela n’était qu’une société de projet, a dit le ministre.
Concernant le problème des embouteillages, Tenge Te Litho a souligné que les causes en sont multiples, à savoir : l’incivisme des usagers de la voie routière, le non respect de feu de signalisation et du code de la route, le manque de courtoisie routière.
Après la réplique du ministre, l’auteur de la question a jugé insatisfaites les réponses du ministre, les qualifiant de « justificatives » au lieu d’apporter des solutions.
Trois points étaient inscrits à l’ordre de jour de ladite plénière, à savoir : l’adoption de l’ordre du jour, l’audition et adoption du procès-verbal de la plénière du 27 avril 2022, ainsi que la question orale avec débat adressée au ministre provincial de l’Intérieur, sécurité et justice, rappelle-t-on.
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