Kolwezi, 15 Février 2022 (ACP).- 21 journalistes de Kolwezi ont été invités à s’approprier la lutte contre le travail des enfants dans les mines par la production des contenus médiatiques visant à briser l’acceptation sociétale du travail des enfants.
Cette invitation a été lancée par l’expert national en travail des enfants, M. Polycarpe Kumasamba lundi à Kolwezi au cours de l’atelier organisé dans le cadre des activités de sensibilisation contre le travail des enfants dans les mines que mène le Bureau International du Travail (BIT), à travers le projet Combattre le travail des enfants dans la chaîne d’approvisionnement du cobalt (COTECO) dans les provinces du Haut-Katanga et du Lualaba.
M. Polycarpe Kumasamba a fait comprendre aux journalistes que le travail des enfants dans les mines constitue une atteinte grave aux droits humains, en violation des dispositions de la constitution, du code de travail, du code minier, de la loi portant protection de l’enfant et d’autres instruments juridiques en vigueur en RDC. Ainsi, le travail des enfants des enfants dans les mines est la pire forme de travail des enfants, car il nuit à leur développement, leur prive de leur enfance, et préjudicie leur santé et développement physique et mental. M. Kumasamba a indiqué que l’organisation internationale du Travail (OIT) a développé deux conventions pour lutter contre le travail des enfants. Il s’agit des conventions 138 et 182.
La première fixe l’âge minimum d’admission de l’enfant à l’emploi sain à 16 ans selon la législation nationale après consultation des organisations d’employeurs et des employés. Quant à la seconde, elle a comme objectif d’éradiquer les pires formes de travail des enfants. Celle-ci recommande aux États l’ayant ratifiée à prendre des mesures immédiates et efficaces pour assurer l’interdiction et l’élimination des pires formes de travail des enfants.
Quant à la consultantante en communication au projet COTECO, Mme Sylvie Manda a rappelé aux journalistes les règles déontologiques à savoir informer dans le respect de la vérité, de manière indépendante, agir avec loyauté et respect des droits des personnes. Elle a martelé que les journalistes en tant qu’acteurs principaux de la sensibilisation, doivent contribuer à cette lutte par des émissions et tout autres moyens pour atteindre différentes couches de la population. ACP/