Mbuji-Mayi, 05 février 2021 (ACP).- L’insuffisance des magistrats de siège au sein des tribunaux de paix de 5 territoires de la province du Kasaï Oriental où ils ont été du reste régulièrement affectés, contribue à des cas de détention jugés irréguliers par les avocats de certains prévenus et les organisations de défense des droits de l’homme.
La coordination provinciale des droits de l’homme (CNDH) au Kasaï Oriental par le biais de son coordonnateur Alexis Mukendi, a dénoncé cette situation dans plusieurs rapports et fait le plaidoyer dans ce sens auprès du Conseil supérieur de la magistrature pour une solution en vue d’une bonne administration de la justice.
Le président du tribunal de grande instance de Tshilenge, Jean-Aimé Kauka Senge qui a été contacté à ce sujet, reconnait l’absence des magistrats de siège dans les TRIPAIX qui sont dysfonctionnement, créant ainsi le surpeuplement des maisons carcérales et le dépassement des délais légaux. Il affirme par ailleurs, que 26 causes en instruction pré juridictionnelle sont restées en suspens faute de magistrats pour siéger, et sollicite l’implication du premier magistrat pour des nouvelles affectations afin de faire tourner la justice. ACP/Kayu/Nig