Lubumbashi, 30 avril 2025 (ACP).- L’atelier de formation des prestataires de Centre Intégré des Services Multisectoriels ‹‹ CISM›› a été lancé, mercredi, par la ministre provinciale du Genre famille et enfant, Valérienne Mumba, dans la salle de la cité de la jeune fille à Lubumbashi, au sud-est de la République démocratique du Congo, a constaté l’ACP.
‹‹ Cette formation des femmes et des hommes, qui œuvrent dans le domaine de violence basée sur le genre ‹‹ VBG››, est dédiée à la prise en charge des survivants des ‹‹VBG››. Cet atelier n’a pas seulement le but de renforcer les compétences professionnelles des participants, mais aussi les amener à affirmer la solidarité envers les survivants de ‹‹VBG›› ››, a déclaré la ministre Valériane Mumba , avant de rendre hommage au Président de la République qui, par ses efforts , fait de la situation de la femme une priorité .
‹‹ Entant que prestataire de soin vous avez la responsabilité morale et étique d’offrir un soutien adapté et sensible aux besoins des survivants ››, a-t-elle indiqué, invitant les participants à faire preuve des compétences techniques couplées de l’écoute active, attentive et d’un respect total de la dignité des survivants de ‹‹VBG ››.
Elle a appelé les participants à partager leurs expériences et bonnes pratiques, avant de montrer que cet atelier abordera des approches sur l’organisation et fonctionnement du CISM , la communication et l’accompagnement des survivants de ‹‹VBG›› .
Sécurité, confidentialité, dignité et la non- discrimination, principes à respecter dans l’accompagnement des VBG
La sécurité, la confidentialité, la dignité et la non-discrimination, sont des principes directeurs à respecter dans l’accompagnement des survivants des VBG, a relevé le docteur Erick Kabongo qui a aussi a exhorté les participants à user toujours de l’empathie et non de la compassion, lors de l’accompagnement des survivants des ‹‹VBG››.
‹‹ L’accompagnement d’un survivant de VBG doit toujours être psychosocial parce que l’homme étant un produit de la communauté, ne s’identifie qu’à son environnement. Cependant notre société possède des normes qui freinent les survivantes de VBG, et surtout celles violentées sexuellement, à s’exprimer ; il s’agit d’imposer à la femme un silence face aux violences subies dans les foyers. Ceci crée des blessures internes au risque de perdre des vies humaines ›› , a évoqué la psychologue Belly Bitota .
Elle a exhorté les participants à multiplier les sensibilisations en vue d’amener les êtres féminins à s’ouvrir et à dénoncer les normes sociales qui bafouent leurs droits.
ACP/UBK