Lubumbashi, 27 mais 2024 (ACP).- 70 jeunes ont été renforcés en capacités en vue d’entreprendre dans le domaine agricole, lors d’un atelier organisé lundi par le cadre de concertation de la société civile à Lubumbashi au Haut-Katanga (sud-ouest de la République démocratique du Congo).
«L’objectif de cet atelier, qui a concerné 70 jeunes de diverses associations des entrepreneurs, est de les stimuler à entreprendre dans le domaine agricole, en vue de contribuer à réduire l’insécurité alimentaire et le chômage», a déclaré Mme Véronique Kyabu, team leader de la thématique agriculture, pêche et élevage de la société civile du Haut- Katanga.
«L’agriculture étant un socle incontournable du développement d’une nation, doit être notre préoccupation majeure, c’est pourquoi nous avons initié cette formation à l’intention des jeunes et nous allons les accompagner jusqu’à la matérialisation de tout projet qu’ils ont initié pendant cette formation», a-t-elle ajouté.
«Notre objectif est d’inviter les participants aux travaux champêtres et les simples agriculteurs à passer de l’agriculture de subsistance vers celle industrielle», a-t-elle fait savoir.
Appel à l’adaptation aux effets du changement climatique
Dans son exposé, l’Ir. en agronomie, Guelord Magonda, a appelé les participants à adapter leurs activités agricoles aux effets du changement climatique.
«Préparons le terrain agricole en fabriquant les engrais organiques à partir des compostes et des excréments des animaux. La province du Haut-Katanga fait face aux problèmes environnementaux, il y a des perturbations des pluies, parfois elles viennent tôt ou tard. D’où tout agriculteur qui espère à un bon rendement doit prendre des dispositions», a-t-il relevé.
Il leur a appris la technologie agricole d’intronisation sur l’écosystème, la multiplication des plantes, l’amélioration et la protection des végétaux.
«Cette formation nous a donné le goût et la force de persévérer dans l’agriculture, désormais nous sommes capables de réduire le cycle des plantes, au lieu d’attendre cinq ans, il y a lieu de réduire à trois ans en fonction des semences», a déclaré Emmanuel Maloba, au nom des participants, tout en saluant l’initiative prise par les organisateurs de cet atelier.
ACP/