Maï-Ndombe : un compromis trouvé au désaccord entre les revendeuses et le maire d’Inongo

Inongo, 11 avril 2025 (ACP).- Un compromis a été trouvé concernant un désaccord entre le maire de la ville et les revendeuses de produits alimentaires sur les marchés d’Inongo, chef-lieu de la province du Maï-Ndombe, dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo, autour de la fixation des prix, a appris l’ACP vendredi de source parlementaire.

« Lors de notre descente, l’honorable questeur Kempile et moi avons pris part à un entretien entre monsieur le maire et les femmes. Nous avons compris que c’était une résistance de la part des femmes, sachant qu’il y avait une rareté. Les femmes revendeuses profitent de la rareté des produits sur le marché pour revoir à la hausse les prix de chaque produit, tout ce qu’elles vendent là. Il y a eu un compromis : aujourd’hui, les propriétaires de poissons, de pondus et de manioc partent eux-mêmes vendre au marché. Demain, les femmes revendeuses, les responsables de cette structure, iront voir le Maire de la ville pour qu’on mette à leur disposition une nouvelle nomenclature que respecteront les femmes qui travaillent dans cette structure. Voilà la conclusion qui a été prise », a déclaré David Bisaka, vice-président de l’Assemblée provinciale du Maï-Ndombe.

« Nous avons compris à travers le service d’économie de la mairie que les lois qui règlent cette matière disent qu’il fallait ajouter 20% dans le prix de vente. Vous achetez un poisson à 1.000 francs, vous devez le revendre à 1.200 francs. Voyant que le transport pose problème chez nous ici, ce service a résolu avec les femmes, les mamans revendeuses qu’au lieu de mettre à 20% nous vous faisons une grâce d’aller jusqu’à 50%. Donc un poisson acheté à 1.000 francs revendez ça à 1.500 francs. La chose compliquée ici, les femmes revendeuses allaient jusqu’à 3.000 francs voire 4.000 francs un poisson, c’est pour ce le maire de la ville leur avait interpellé et décidé que les gens qui viennent d’en face puissent traverser eux-mêmes avec les produits pour pouvoir vendre ça au marché, ce qui a créé maintenant le désaccord entre lui et les femmes revendeuses », a rappelé M. Bisaka l’origine du désaccord entre les femmes revendeuses et le maire de la ville par rapport aux informations recueillies lors de sa descente sur le terrain avec le questeur.

ACP/

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