Mbanza-Ngungu, 20 septembre 2021 (ACP).- Le procureur de la République près le tribunal de grande instance (TGI) de Mbanza-Ngungu, Henry Pami Mayala, a appelé, dans un entretien le week-end avec l’ACP, la population à dénoncer les actes de traite des personnes constatés dans les différents milieux.
Pami Mayala a indiqué que la convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée adoptée le 15 novembre 2000 demeure le principal instrument dans cette lutte, soulignant que la traite des êtres humains comprend le recrutement, le transport ou l’hébergement de personnes ou le contrôle de leurs mouvements à des fins d’exploitation sexuelle ou de travail forcé. « Les victimes généralement maltraitées physiquement, sexuellement et psychologiquement sont contraintes à fournir leurs services par crainte », a-t-il renchéri.
Le procureur de la République près le TGI de Mbanza-Ngungu a relevé que la RDC a ratifié cette convention en 2005 sans pour autant mettre en pratique les résolutions de cette convention avant la prise du pouvoir du président de République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui, a-t-il noté, a songé à la création de l’Agence pour la prévention et la lutte contre la traite des personnes (APLTP) dont le but est de superviser et de coordonner les activités de la lutte contre cette traite des êtres humains en RDC.
Pami Mayala a déploré l’existence de ces actes de traite de personnes dans nos maisons et autres milieux tel que celui du travail sans que cela soit dévoilé et sanctionné, avant de promettre un engagement ferme dans la sensibilisation de la communauté sur ce phénomène considéré mondialement comme un crime grave où l’homme est pris pour un objet. ACP/Kayu/RN/MNI/SGB