Mbujimayi, 18 juillet 2024 (ACP).- Les travaux de la revue annuelle de performances des apprenants des écoles de la ville de Mbuji-Mayi, au Kasaï Oriental (Centre de la République démocratique du Congo), ont été lancés jeudi au cours d’une cérémonie, en vue de faire le bilan de l’édition 2023-2024.
« À l’occasion du lancement des assises sous provinciales de la revue annuelle de performances, édition 2023-2024, j’ai l’honneur de dire que ces dernières constituent un cadre de réflexion qui nous permet de faire le bilan de l’exercice passé et poser les jalons pour l’exercice qui pointe à l’horizon« , a déclaré Jean-Marie Lutumba Katupu, maire de la ville de Mbuji-Mayi.
Il a, à cet effet insisté sur le fait que tout le monde a droit à l’éducation.
« Chaque année, nous avons comme soucis majeur l’amélioration de la qualité de l’enseignement dans notre ville. C’est ainsi que d’ordinaire nous tablons sur trois axes majeurs qui sont : l’accès et la rétention des enfants à l’école, la qualité à améliorer par l’enseignant et la gouvernance participative. On retient de ces trois axes le fait que chaque enfant a droit à l’instruction et de rester à l’école tous les temps que celle-ci le recommande », a-t-il ajouté.
Mais pour le chef des sous-divisions de l’Education du ressort de Mbuji-Mayi 2, ces assises de trois jours vont aborder les problèmes d’ordre pédagogique, administratif et financier, ainsi que sur la participation des filles dans l’apprentissage.
« Il y a des problèmes d’ordre pédagogique, il y a des problèmes d’ordre administratif, voir des problèmes d’ordre financier et surtout le problème des infrastructures dans sa partie carte scolaire. C’est un cadre institué par notre ministère, où les opérateurs pédagogiques discutent des problèmes qui se sont posés pour voir les forces et faiblesses au cours de l’année scolaire qui s’est achevée. C’est un cadre d’échanges pour proposer des solutions aux problèmes que nous avons connu tout au long de l’année passée« , a révélé Jean-Paul Ntambua, chef de la sous-division de l’Education de Mbuji-Mayi 2.
Et de poursuivre : « Il y a trois axes, il y a la gouvernance, la rétention, et l’axe lié aux infrastructures scolaires. Ici chez-nous, la plupart des filles entament le cursus mais ne terminent pas. Beaucoup abandonnent, vont au mariage ou restent carrément à la maison. Sur cet axe, le souci est que quand un enfant a entamé son cursus scolaire, qu’il le termine », a-t-il conclu. ACP/ C.L.