Mbuji-Mayi, 1er avril 2025 (ACP).– Les réseaux sociaux ne constituent pas seulement une menace pour la communauté comme plusieurs le disent, mais c’est aussi une chance pour cette époque, a révélé mardi un chef de travaux de l’Université officielle de Mbuji-Mayi, dans le centre de la République démocratique du Congo lors d’un entretien.
« J’ai suivi tout le monde parler des réseaux sociaux, et j’avais eu peur de considérer que les réseaux sociaux sont mauvais.
Je crois qu’il y a une dimension importante qu’il faut considérer, qu’il y a des éléments nécessaires, mais les réseaux sociaux constituent non seulement une menace comme on a semblé le dire ici, mais c’est aussi une chance, une très grande chance pour notre période, pour notre époque », a déclaré Raphael Kazadi Nduba, chef de travaux à l’Université officielle de Mbuji-Mayi (UOM).
Pour justifier sa position, le chef de travaux a souligné par exemple, que la notion de la redevabilité par les gouvernants et les gouvernés, ne peut se passer de celle des réseaux sociaux, dans sa stratégie de communication.
« Dans la notion de redevabilité, qui passe par les stratégies de communication, cette question ne peut pas se passer aujourd’hui de réseaux sociaux.
Donc dès l’entame, je voudrais qu’on considère les dimensions positives des réseaux sociaux, et même si au plus tard il faut débattre pour élaguer les très mauvaises conceptions ou même les mauvais usages de ces réseaux sociaux dans la gestion des informations de part et d’autre », a-t-il fait savoir.
M. Raphael Kazadi a par ce fait, demandé aux gouvernants de pouvoir gérer les informations avant qu’elles ne tombent dans les mains de manipulateurs de l’opinion publique à travers les réseaux sociaux.
« Avec les élections, la vie politique devient une exigence, et demande des nouvelles stratégies de gouvernance et de communication.
Avec les TIC, nous sommes devenus un grand village planétaire, l’essentiel pour le village ce que tout le monde sait ce qui se passe chez tout le monde, donc on a un peu d’informations sur ce qui se passe dans tous les coins.
Donc, ce que le village fait, c’est là qu’aujourd’hui la gestion des informations auprès des institutions publiques posent aussi des problèmes, c’est là peut être qu’interviens la mauvaise dimension des réseaux sociaux », a-t-il expliqué.
Et de poursuivre : « comment on va gérer une information que vous pensez être un secret, alors que dans les coulisses les manipulateurs des réseaux sociaux en ont déjà parlé, donc ça demande de nouvelles stratégies des communications et de gouvernance, parce qu’on dit souvent que celui qui a l’information a le pouvoir ».
ACP/C.L.