Nord-Kivu : clôture à Goma de la campagne de cinq jours «une bougie pour la liberté de la presse »

Goma, 29 août 2021 (ACP).- Les journalistes membres de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC/Section du Nord-Kivu) œuvrant dans la ville de Goma, ont clôturé, vendredi dans la soirée, une campagne de cinq jours dénommée « une bougie pour la liberté de la presse », lancée le 23 aout dernier pour rendre hommages aux trois journalistes tués dans la région dans des circonstances difficiles à élucider.

Cette activité a chuté par l’allumage des bougies sous forme d’une chapelle ardente au cours d’un rassemblement des professionnels des médias, organisé au Rond-point Tshukudu situé au cœur de la ville de Goma.

Selon Mme Rosalie Zawadi Masika qui s’exprimait au terme de la manifestation étendue sur l’ensemble de la Province du Nord-Kivu, par cette action, la corporation de journalistes tenait « à promouvoir la liberté d’expression, la liberté de la presse et le droit à l’information ».

Elle s’est dit encouragée et réconfortée par le degré de mobilisation de ses pairs journalistes qui, à travers les quatre coins du Nord-Kivu, ont prouvé leur union contre les forces du mal.

A noter que la famille médiatique du Nord-Kivu a perdu, dans des circonstances presque similaires, deux de ses membres, abattus par des inconnus armés des armes à feu et autres armes blanches. Il s’agit nommément du journaliste Héritier Magayane et Barthélemy Kubanabandu Changamuka, œuvrant respectivement pour le compte de la Radiotélévision nationale congolaise, RTNC/Sous-station de Rutshuru.

Le premier avait été tué de retour de son lieu de service en date du 07 Août 2021, pendant que le second a trouvé la mort le 9 mai de la même année, dans la commune rurale de Kitchanga, au territoire de Masisi. Un troisième journaliste tué dans la région Joël Musavuli, directeur de la radio communautaire RTCB/Biakato, dans le territoire de Mambasa, en Ituri.

Sur le calicot principal imprimé à cette occasion, il était écrit «hommages aux journaliste tués, leur sang réclame justice ». De Goma à Beni en passant par Nyiragongo, Rutshuru, Lubero, Butembo, Beni, Walikale et Masisi ainsi que dans les grandes agglomérations, tous les journalistes ont répondu à l’appel comme pour crier d’une seule voix contre les menaces parfois mortelles, qui entravent l’exercice de leur métier celui d’informer, éduquer et divertir. ACP/CL/Awa

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