Goma, 29 octobre 2020 (ACP).- M. Hamadi Twaha, coordonnateur du
parlement d’enfants du Nord-Kivu, a appelé, mardi au cours d’un entretien accordé à l’ACP, les enseignants à la cherche des méthodes de revendication de leurs droits sans offenser au droit des enfants à l’éducation, comme signalé dans la Constitution de la République Démocratique du Congo.
Selon lui, le fait de déclencher la grève juste au début de l’année sans même passer ne fut que quelques jours des cours en attendant la réaction du gouvernement qui a promis de régulariser leur situation, au nom de la gratuité prônée par le Président de la République, montre qu’ils n’ont pas le souci de respecter ce droit constitutionnel des enfants.
Le coordonnateur du parlement d’enfants du Nord-Kivu a suggéré que les enseignants retournent au travail en donnant un moratoire au gouvernement et attendre la suite, surtout qu’une promesse du gouvernement relative à la réglementation des situations irrégulières a été déjà faite, et que la situation liée au Covid-19 n’a pas également facilité la bonne marche des activités socio-économiques du pays tout entier.
Il a ensuite mis cette occasion à profit pour demander à d’autres gestionnaires des établissements privés à cesser de chasser les élèves chaque jour, car les activités socio-économiques ne sont pas encore retournées à la normale pour que l’argent circule comme avant.
«Renvoyer chaque fois les élèves pour des frais qui finiront par être payés», a-t-il déploré, est une forme de violation de leurs droits, car en ratant les explications des cours, ils ne pourront pas les récupérer et cela entraîne toujours leurs échecs, même s’ils passent des classes, ils ne seront que des têtes bien pleines. ACP/Zng/Awa