Goma, 10 Décembre 2020 (ACP).- Le Directeur pays de IYEC, Integraty Youth Empowement Center, une organisation communautaire de développement et des droits humains, Jimmy Ngango a réuni, jeudi 10 décembre dans leur bureau situé au quartier Katoyi dans la commune de Karisimbi, les représentants des associations de la société civile pour échanger autour des abus et
violation des droits humains perpétrés par les groupes armés actifs dans le territoire de Walikale et Masisi ainsi que par des éléments de forces royalistes.
Le Directeur de IYEC-DRC a énuméré plus d’un cas d’homicide, coups et blessures dans le groupement de Bashali- Mokoto en territoire de Masisi, par des présumés auteurs, notamment des éléments de force royaliste, des groupes armés et des hommes non identifiés. Il a cité également des cas de violence sexuelle faite aux femmes et aux filles ainsi que ceux d’arrestation arbitraire commis dans les deux territoires précités par des éléments de APCLS de Janvier Kalihiri, des FARDC et autres.
Un cas frappant est celui d’un jeune homme forcé de coucher avec sa mère biologique, sous menace de mort d’un groupe armé actif à Walikale.
Dans son speech de circonstance, Mme Riziki Maggy, chargée des projets au sein de cette ONG, a dit qu’IYEC plaide pour la justice pour tous, aux femmes et minorités, professionnelles de sexe, vulnérables discriminés.
IYEC ne se limite pas seulement à dénoncer des cas de violation des droits de l’homme, mais également il met en place des stratégies en l’occurrence, informer ces groupes de vulnérable de leur droits et comment les réclamer et créer un cabinet juridique pour les accompagner juridiquement.
ACP/ZNG/Awa