Goma, 16 février 2024(ACP).– Le meilleur rendement à la division provinciale du Tourisme, au Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo, est tributaire de l’amélioration des conditions de travail, a indiqué dans une interview avec l’ACP ce vendredi 16 février le chef de division provinciale.
« Que l’Etat nous mette dans des conditions acceptables pour un meilleur rendement. Nous fonctionnons dans un local d’une pièce, du service de l’agriculture, nous confiée par le gouverneur de province, car nous étions en l’air », a renchéri Joseph Kasughu Lusenge.
A ce responsable administratif d’ajouter « dans cette pièce unique nous y entassons tous les documents. Ce n’est pas une messe facile à faire de l’archivage. Le personnel répertorié au nombre de 110 agents et cadre à Goma et 400 dans les entités travaillent dans des conditions qui ne sont pas confortable, comme fait remarquer la photo du bureau en dépit de leur recette ».
La division provinciale établit la note de débit et les contribuables, partenaires payent à la banque pour éviter les fuites. Elle bénéficie de ces recettes, une rétrocession de 5%.
« Le gouvernement devrait nous doter d’un bâtiment acceptable digne de tourisme, mécaniser les sous-statuts non payés, engagés depuis 2018, lors du recrutement des originaires », a-t-il ajouté, tout en soulignant que sa division provinciale ne bénéficie de rien en retour de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN).
Le Nord-Kivu à la deuxième position après Kinshasa
Le Nord-Kivu, étant côté en 2022, quatrième, après Kinshasa, Congo central et Katanga, en terme de recette, mais actuellement, occupe la deuxième position après la province » Ville de Kinshasa ». La division a eu l’appréciation en 2018 de la part de l’inspection générale de finances, IGF.
Eu égard au fisc, les partenaires s’efforcent d’être en règle avec l’état, c’est-à-dire payer les taxes d’exploitation, mais ne reçoivent rien en contrepartie, comme le certificat d’homologation, délivré par le ministère de tutelle, permettant l’exercice en bonne et due forme en RDC.
Ce document doit être impérativement affiché à la réception de l’hôtel pour renseigner, le degré d’étoile de ce dernier.
« Nous sommes à mal par cette situation, car les partenaires s’acquittent de leur tâches, mais nous, nous ne leur remettons pas le certificat d’homologation. L’hôtel, comme Serena Paye, mais n’a pas ce document, c’est anormal. Ceux qui en demandent doivent eux-mêmes effectuer un déplacement à Kinshasa et y faire du bruit pour qu’ils entrent dans leur droit », a-t-il confié.
Elle s’occupe du fisc
La division de tourisme s’occupe des questions administratives et du fisc, collecté auprès des restaurateurs, hôteliers et agenciers de voyage. Le bâtiment en construction, érigé dans la parcelle leur confiée par l’ancien gouverneur de province, Julien Paluku Kahongya, dont la pose de la première pierre a été faite en 2014 par le ministre du tourisme à l’époque, Elvis Mutiri Wa Bashara, les travaux ont été arrêtés faute d’argent. Le bâtiment reste inachevé alors que les agents qui sont sensés l’exploiter n’ont pas où s’abriter. ACP/ Kayu