Projet d’intégration REDD/Equateur: ouverture de la 7ème réunion du comité de pilotage

Mbandaka,24 octobre 2024(ACP).- La septième (7ème) réunion du comité de pilotage du projet d’intégration à la réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation (PIREDD/Equateur), s’est ouverte à Mbandaka, province de l’Equateur, a appris l’ACP jeudi de source officielle.

Je salue l’élargissement de la zone du programme aux autres territoires de la province de l’Equateur. Cependant, il y a quelques recommandations à prendre en compte dans le démarrage de cette phase additionnelle, notamment la participation de la province dans des réunions de haut niveau, la révision de l’arrêté provincial du 21 mars 2021 portant mise en place du comité de pilotage (Copil), la modification du secrétariat technique permanent, la dotation des organes locaux de développement des bureaux et que les fonds de la coopération suédoise aide les communautés dans les activités de gestion et d’exploitation conformément au plan simple d’aménagement du territoire”, a affirmé le vice-gouverneur de province, M. Thomas Boyenge.

De son côté, le représentant du secrétaire général à l’Environnement, M. Teddy Ntendayi, a dit: “Je tiens très sincèrement à remercier chacun de vous, en dépit de vos multiples occupations, d’avoir répondu à notre invitation. Ce qui prouve à suffisance l’intérêt que vous manifestez pour accompagner le PIREDD/Équateur, afin de renforcer l’atténuation des impacts de la déforestation et de la dégradation dans cette province. Ainsi, de cette reconnaissance, je souhaite la bienvenue à chacun de vous à Mbandaka”.

Tandis que le représentant de la FAO, M. Henri-Paul Eloma, a, pour sa part, déclaré : “Cette réunion est la première de la phase actuelle qui bénéficie d’un financement additionnel de 6 millions et une extension de 24 mois, allant de janvier 2024 à janvier 2026. Je suis donc heureux d’annoncer à la communauté que les fonds sont disponibles. Ils sont destines à : consolider les investissements de la première phase, contribuer à l’installation des comités locaux de développement, consolider la mise en place du plan simple d’aménagement du territoire, mettre en place des plantations et fixer les nouveaux objectifs à atteindre, apporter les améliorations dans les chaines de valeur, etc”.

Somme toute, la phase complémentaire s’inscrit dans un contexte mondial de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation. Parmi ces sources de financement,  nous pouvons noter: l’ initiative pour les forêts de l’Afrique Centrale (CAFI), le fonds national REDD+ (FONARED) et le Royaume de Suède.

ACP/JF

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