Kinshasa, 28 janvier 2021(ACP).- L’Université Simon Kimbangu (USK), dans la commune de Kalamu, vient de mettre à la disposition de la communauté estudiantine du ressort les résultats d’une enquête réalisée par un groupe de chercheurs congolais sur la «Gestion des déchets ménagers dans la ville de Kinshasa», a appris jeudi l’ACP de source académique.
Selon elle, cette recherche intitulée : «Gestion des déchets ménagers dans la ville de Kinshasa : enquête sur la perception des habitants et propositions», a été publiée l’année passée dans une revue francophone, œuvre des environnementalistes Holy Holenu Mangenda, Pius Mulaba et Alfred Kiamutu.
Les résultats de cette enquête et des interviews qu’ils avaient menées auprès des habitants de 22 communes de la ville de Kinshasa, ainsi que des acteurs de la gestion des déchets montrent que la production des déchets municipaux est estimée depuis 2016 à deux (2) millions de tonnes par an, soit 5.000 tonnes/an.
Ces résultats montrent également que les principales causes de cette mauvaise gestion sont jugées tributaires à l’existence d’un système inefficace de collecte mis en place par l’exécutif provincial.
La population de la ville de Kinshasa jette quotidiennement des déchets dans les lieux non autorisés avec conséquences néfastes sur l’environnement et la santé de la population, révèle l’enquête.
Pour la réduction, valorisation et mise en décharge des déchets
Face à cette situation, le groupe des scientifiques propose la mise en place de manière effective du système dit «Réduction, valorisation mise en décharges (RVM)».
Ce système devra, d’après eux, s’occuper notamment de la réduction et la production des déchets, puis la valorisation des déchets produits et la mise en décharge de ces déchets résiduels non valorisables.
Cette approche permettrait non seulement de lutter contre la pollution des milieux dus aux dépôts et décharges sauvages mis aussi de réduire les émissions de gaz à effet de serre et les effets sur le dérèglement climatique. ACP/Zng/awa