RDC: les fédérations provinciales d’un regroupement politique réclament la tenue d’un congrès extraordinaire

Kinshasa, 15 juillet 2024 (ACP).- Les fédérations de l’Alliance des forces démocratiques et Alliés (AFDC-A) en République démocratique du Congo, ont réclamé la tenue d’un congrès extraordinaire, pour clarifier la situation de leur regroupement politique au sein de l’Union Sacrée de la Nation, a-t-on appris, lundi, d’une série des déclarations.  

«Nous exigeons la convocation d’un congrès extraordinaire en toute urgence par les instances hiérarchiques du parti, endéans 15 jours, en vue de clarifier notre situation au sein de l’Union sacrée », a exigé la fédération provinciale de l’AFDC/Kwilu, au sud-ouest de République démocratique du Congo.

«L’AFDC-A étant la deuxième force politique du pays,  il fallait lui donner des postes ministériels y correspondants. Elle n’a obtenu que deux petits ministères vidés de surcroît de leurs substances.

Même pas la vice-primature et encore moins un ministère d’Etat », ont déploré les fédéralistes de l’AFDC-A/Kwilu.

Au cas contraire, se sont-ils exprimés: «l’AFDC-A fédération du Kwilu se verra dans l’obligation de tirer toutes les conséquents idoines».

«Le processus électoral tend de plus en plus vers sa fin, processus à l’issue duquel l’Alliance des Forces démocratiques et Alliés s’est rangée en ordre utile en obtenant au total 40 députés nationaux, 77 députés provinciaux, 94 conseillers communaux et 13 sénateurs, se plaçant ainsi en deuxième position en terme de poids politique après l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et ses mosaïques», a rappelé, pour sa part et avec regret, la fédération de l’AFDC-A/Sud-Kivu.

Selon elle, le présidium de l’Union Sacrée de la Nation (USN) n’a jamais respecté le principe adopté pour la répartition des postes au sein des institutions de la République, lorsqu’il s’agit de certains regroupements et/ou partis politiques en général et en particulier l’AFDC-A.

Dans cette déclaration politique signée par  Cizungu Ntaboba Landry, président fédéral AFDC-A/Sud-Kivu, il est demandé au chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi, « père de la Nation et garant de la paix sociale, de réparer urgemment cette situation et prendre en compte les efforts et positions des uns et des autres».

«Face à cette marginalisation, nous sollicitons des instances politiques de notre parti et/ou regroupement, une convocation urgente et sans délai, d’un congrès extraordinaire en vue de clarifier notre situation et position au sein de l’Union Sacrée de la Nation », a-t-il été recommandé dans ce document.

Par ailleurs, dans une autre déclaration, M. Serge Djuma Masudi, président fédéral de l’AFDC/Maniema, a rappelé que son parti a mouillé ses maillots jusqu’au sacrifice suprême pour la réélection de Félix Antoine Tshisekedi et cela conformément  à l’article 30 alinéa 1 de la charte de l’Union Sacrée de la Nation, alors que « l’AFDC-A est victime d’une injustice intentionnelle et humiliation». ACP/Célestin Lutete

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