Kinshasa, 24 février 2021 (ACP).- Le représentant de la FAO en RDC, Aristide Obame Ongone, a procédé, mercredi, à la remise officielle et symbolique des matériels et des vaccins contre le charbon symptomatique et la pasteurellose bovine, au Laboratoire vétérinaire central de Kinshasa.
Selon lui, ce kit composé des équipements informatiques, des médicaments vétérinaires et vaccins contre la pasteurellose bovine, des matériels de protection (des imperméables, des bottes), des mégaphones, des matériels de froid (glaciaires de 5 l et 10 l), etc. constituent un geste que son agence a posé pour compléter les précédentes dotations faites aux trois laboratoires vétérinaires de la RDC.
Il s’agit du Laboratoire central de Kinshasa, Lubumbashi et Goma, a dit le représentant de la FAO, ajoutant que cette dotation évaluée à plus de 12. 000 USD est totalement affectée au Laboratoire vétérinaire central de Kinshasa, sur base de l’importance de ses activités liées au processus de détection des épidémies et de riposte.
Ainsi, il a appelé à la responsabilité des bénéficiaires de ce don stratégique d’en faire bon usage pour l’intérêt de la communauté, avant de remercier le gouvernement congolais pour la confiance renouvelée à son agence.
M. Obame Ongone a assuré, à cette occasion, l’accompagnement de la FAO dans la lutte contre le charbon symptomatique et la pasteurellose dans les provinces de Kwango et Kwilu, afin d’améliorer la situation de la sécurité alimentaire des populations locales.
La RDC est un pays à vocation pastorale et riche potentiel d’élevage
Par ailleurs, le représentant de la FAO en RDC a déclaré que la RDC est un pays à vocation pastorale et riche potentiel d’élevage, cependant, malgré toutes ces ressources, la population congolaise, en particulier celles des Kwango et Kwilu, peinent à développer le secteur de l’élevage à cause de la présence du charbon symptomatique et de la pasteurellose bovine, maladies à fort taux de morbidité et mortalité qui limitent la production et les échanges des bovins.
Cette situation impacte négativement sur le revenu de la population vulnérable de ces provinces, a-t-il rappelé, avant de signaler que ces deux maladies constituent aujourd’hui, une préoccupation majeure qui nécessite des actions urgentes dans les deux provinces afin d’éteindre les foyers actifs et protéger les zones non atteintes.
De son côté, M. Alain Mahumina, représentant du ministre national de la Pêche et élevage a remercié la FAO pour son appui, sa disponibilité et son sens de partenariat, soulignant que le ministre Jonathan Bialosuka Wata est très satisfait du résultat. ACP/Kayu/KJI/JLL