Lubumbashi, 12 octobre 2020 (ACP).- La rentrée scolaire pour l’année 2020-2021 est timide d’après le constat fait par l’ACP lundi matin, dans les écoles privées à Lubumbashi où les élèves sont à compter à bout de doigt.
Cette rentrée scolaire timide est justifiée par le fait que les parents n’ont pas assez des moyens pour payer les fournitures scolaires de leurs enfants, incluant les frais de scolarité.
Dans un contexte de Covid-19 couplé aux conditions précaires de l’économie, la plupart de parents travaillent dans l’informel et leurs activités ont été sensiblement touchées en termes de rendement suite à la crise qui sévit la ville de Lubumbashi.
Par ailleurs, les parents déplorent la dépréciation du franc congolais face aux dollars américains. La plupart de ces parents sont rémunérés en franc congolais et plaignent que les frais de scolarité soient fixés, par la plupart des chefs d’établissement, en dollars américains.
Ces parents invitent les autorités politico-administratives à trouver des solutions idoines quant à ce, car les chefs d’établissement scolaires privées ne doivent pas fixer de frais de scolarité.
Grève dans les écoles conventionnées catholiques à Lubumbashi
Dans la matinée de ce lundi, date à laquelle le gouvernement avait fixé, la rentrée scolaire sur toute l’étendue de la RDC, les écoles conventionnées catholiques sont entrées en grève et ont renvoyé tous les élèves qui se sont présentés dans leur établissement scolaire respectif.
Parmi le mobile de cette grève, il y a entre autre le non-respect du barème salarial par l’état congolais, qui promet sans aucune réalisation concrète, la dépréciation du franc congolais face à la devise étrangère qui a réduit ce salaire à moitié, incluant la non mécanisation de nouvelles unités, indique le comité syndical des écoles conventionnées catholiques.
Telles sont les causes de cette grève décrétée par les écoles conventionnées catholiques qui attende des solutions urgentes pour sa levée. ACP/Kayu/ODM/Nig/NKV