Uvira, 3 juillet 2025 (ACP).- La responsabilité des autorités locales dans la gestion des bornes fontaines a été recommandée par l’AFPDE dans les territoires de Fizi et d’Uvira dans l’est de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP jeudi des sources associatives.
« Lorsque la communauté reconnaît les bénéfices liés à la dotation d’un ouvrage Wash, les membres seront d’avantage enclins à contribuer à l’amélioration de l’ouvrage soit par la participation financière, matériels/matériaux, l’appropriation, la maintenance et le bon entretien du point d’eau.
Malheureusement ces préalables ne sont pas observés ni par les membres de la communauté ni par les comités de gestion d’eau dans des nombreux villages où les addictions ont été réalisées par les organisations humanitaires dans les territoires de Fizi et d’Uvira », a dit M. Olivier Songa, chef de projet Wash au sein de l’Association des Femmes pour la Promotion et le Développement Endogène ( AFPDE).
Et d’ajouter : » les problèmes rencontrés très souvent dans ces villages sont que les comités d’eau mis en place par la communauté, sont souvent très actifs durant la phase de construction d’un point d’eau, par contre moins actifs durant la phase d’opération ou gestion et de maintenance. A cela aussi s’ajoute, la question de la gestion des fonds qui est très souvent source des conflits bien que formés », a t’il ajouté.
Tous ces paramètres impactent négativement au projet et du coup les membres de la communauté retombent dans la même situation qu’avant l’adduction en consommant l’eau impropre les exposant à des maladies.
Malgré l’existence des solutions locales pour réparer les petites pannes au niveau de la conduite ou des bornes fontaines, il s’observe aussi une négligence avérée des gens qui préfèrent laisser couler de l’eau des journées entières faute d’un robinet qui coûterait trois dollars américains en attendant que les ONG viennent réparer.
Des telles habitudes découragent les partenaires qui investissent des fonds pour apporter les solutions à certains problèmes qui affectent les villages contre les maladies liées à l’eau.
C’est ainsi que l’AFPDE a appelé les autorités locales sur des solutions locales que plutôt de tout attendre des organisations humanitaires. Tout en sachant que l’hygiène et l’assainissement comptent parmi les moyens les plus efficaces pour réduire les risques de transmission des maladies diarrhéiques.
ACP/.C.L.