Sud-Kivu : les acteurs de la société civile et les professionnels des medias appelés à œuvrer pour la cohésion sociale à Uvira

Uvira, 17 Septembre 2022 (ACP).- Le réseau des journalistes de paix d’Uvira-Fizi (RJP) a appelé les professionnels des médias, les acteurs de la société civile et des mouvements citoyens à préserver une cohésion sociale à travers une communication non-violente en cette période préélectorale et des tensions, lors d’un atelier tenu vendredi dans la salle des réunions de l’Economat général à Uvira.

Le maire adjoint d’Uvira, Kifara Kapenda kik’y, qui a lancé ces assises, a appelé les participants à profiter de cet atelier pour réfléchir davantage sur le rôle  que chacun doit jouer dans la constitution de la société, car, d’après lui, toute personne a la responsabilité de son avenir, les appelant à ne pas considérer ces genres d’échanges comme des occasions habituelles mais de mettre à profit les enseignements reçus pour l’édification de toute la communauté.

Le coordonnateur de RJP, Elie Lambert Kalembire, a fait savoir que ces assises visent à renforcer les capacités des journalistes, des acteurs de la société civile et des mouvements citoyens sur la communication non-violente, de lutter contre la désinformation et des messages incitatifs à la haine et à la révolte en vue d’adopter une nouvelle approche de réclamation de droits prévus par la loi fondamentale de notre pays.

Le secrétaire provincial de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC)/Sud-Kivu, Egide Kitumaini, a exposé sur la responsabilité des Organisations de la société civile (OSC) et professionnels des medias dans la communication non-violente ainsi que les stratégies pour vérifier les faits, équilibrer l’information sensible et lutter contre les fakenews, les rumeurs autour des sujets d’actualité.

Pour sa part, Me Augustin Rukakiza, avocat au barreau de Tanganyika, a exposé sur la responsabilité civile et pénale des OSC et des professionnels des medias dans l’applicabilité de l’article 26 de la Constitution.

Il a démontré clairement que toute conséquence qu’entrainerait une marche ou manifestation citoyenne incombe non seulement aux OSC qui l’ont organisée comme civilement responsable mais aussi aux personnes pris individuellement comme pénalement responsables.

Les participants n’ont pas cachés leur sentiment de satisfaction pour la matière apprise et ont par ailleurs émis quelques recommandations et suggestions en termes non seulement des stratégies pour vérifier les informations et lutter contre les fakenews pour les journalistes, mais aussi en termes de mécanismes de réclamation des droits fondamentaux dans la non-violence pour les OSC.

ACP/KHM/ODM/KAF

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