Kamanyola, 17 septembre 2023 (ACP). – Les eaux de la Ruzizi et autres rivières périphériques présentent des dangers sanitaires et sont parfois vecteurs du choléra présent dans le groupement de Kamanyola, au Sud-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, a appris l’ACP samedi de source sanitaire.
«Le fait d’utiliser l’eau de la rivière Ruzizi avec tous ses contenus (microbes, déchets, etc…), expose la population aux risques du choléra. Pendant que Kamanyola est en pleine ébullition de vibrions Choléra, l’urgence s’impose de demander au gouvernement comme aux partenaires de venir en aide aux habitants riverains de la rivière Ruzizi en eaux potables. En creusant pour eux des forages. Si cela n’est pas pris avec attention, c’est à dire la chance d’échapper aux cas de choléra ne sera pas probable et nos efforts pour éradiquer cette maladie seront Vains», a fait savoir le coordonnateur ai. de la Coordination pour la lutte contre le choléra à Kamanyola, Dr. Charles Masiya de l’hôpital St Joseph de Kamanyola.
Et de préciser : « la situation sur cette rivière entre le Rwanda et la RDCongo est que, à toute heure, des personnes viennent se procurer de l’eau, laquelle fait l’objet d’usage dans leurs travaux des cuissons. Au-delà de ce puisage, d’autres l’utilisent pour le bain ou les boivent en état brut. Ce constat ressort d’une visite sur terrain de la coordination dans le cadre de superviser les sites de chloration et de lavage des mains implantés le long de cette rivière par nos partenaires (Ministère de la Santé, OMS et AIDES) pour juguler le choléra récurrent dans le groupement de Kamanyola»
Depuis que le premier cas du choléra a été déclaré à Kamanyola en date du 06 août 2023, le bilan provisoire fait état de 80 personnes atteintes et deux décès. Parmi ces patients trois sont venus hors de la zone de santé notamment dans la zone de santé de Lemera territoire d’Uvira.
Au regard de ce fléau, la population de la zone est toujours invitée de respecter les mesures barrières contre cette épidémie.
ACP/C.L.