Uvira, 11 juin 2023 (ACP).- Les parents ont été appelés, samedi à Uvira, au Sud-Kivu, en République démocratique du Congo, à pérenniser les leçons apprises à l’école par leurs enfants et les aider à réaliser leur rêve.
Cet appel a été lancé par la directrice du complexe scolaire les Anges du ciel.
C’était au cours de la journée culturelle, 6ème édition organisée par cette alma mater sous le thème : « une éducation qui ne règle pas le problème de la société n’a est pas une ».
« Ces activités visent essentiellement l’épanouissement des élèves. Les poèmes, danses, débats intellectuels et autres qu’on a organisés sont des activités ludiques qui épanouissent les élèves en développant leurs talents, en créant en eux le gout et l’intérêt d’opter pour tel ou tel autre domaine de la vie professionnelle. Cette journée inspire la plupart des élèves sur ce qu’il décide de devenir dans leur vie future », a fait savoir la directrice de cette institution éducative, la Sœur Valentine Mubiala.
D’après elle, le choix de ce thème a été le fruit du constant au sein de la communauté, précisant : « nous avons constaté que la population de notre pays ne cesse de gémir de manque d’emploi, d’eau, d’électricité, de route, des nourritures pour ne citer que cela, alors que nos écoles produisent des personnes qualifiées dans tous ces domaines ».
A l’en croire, le problème ne réside pas dans le chef des décideurs politiques mais plutôt dans le type d’éducation qu’ils ont reçu et qu’on continue à léguer à toute la génération, soulignant qu’il y a lieu de revoir le système éducatif, les contenus des matières et programmes d’enseignement, la façon d’enseigner mais aussi la façon d’évaluer les élèves.
« J’ai demandé aux parents à pouvoir suivre les messages que les élèvent sont en train de donner à travers leurs jeux et qui cadrent avec le thème choisi cette année », a-t-elle poursuivi, avant d’épingler différentes difficultés auxquelles cette institution fait face, notamment le manque d’un bus scolaire en bon état, l’insuffisance des capacités d’accueil qui reste la plus grande difficulté, plaidant ainsi auprès des personnes de bonne volonté d’aider cette alma mater en y construisant des bâtiments pouvant abriter les locaux de l’école secondaire. ACP/ C.L