Bukavu, 18 août 2022 (ACP).- Les éléments de la Police nationale congolaise (PNC) ont passé à l’usage de la force pour enlever les barricades placées sur les différentes portes d’entrée du centre-ville de Bukavu la matinée de ce jeudi 18 août.
Sur la RN5, à la Brasserie, au lycée Wima, sur la route de l’ISP, à Nyawera comme à l’Essence, les éléments de la police ont fait face à des motocyclistes accompagnés des jeunes en colère car interdit d’exercer leurs activités de taxi-moto dans le centre-ville.
A certaines barrières, des éléments de la PNC ont fait usage des bombes à gaz lacrymogènes et des tirs des balles en l’air pour disperser les manifestants qui à leur tour répondaient par des jets de pierres et bâtons.
Selon certains motocyclistes, la décision des autorités provinciales leur interdisant d’exercer dans le centre-ville est bien légale mais le moment est mal choisi pour son application.
Ils parlent des routes secondaires, les unes quasi inexistantes et les autres en délabrement avancé d’un côté et de l’autre le nombre important des motocyclistes qui se verront sans occupation, d’où l’idée première de songer au démarrage et à la création des usines.
L’Asbl Action des jeunes révolutionnaires pour l’Equité Citoyenne, AJREC, par la voix de son chargé des relations publiques, Amza Rutega, encourage cette décision des autorités provinciales portant interdiction de taxi-moto et des camions de plus de 10 tonnes de circuler dans le centre-ville de Bukavu, une façon de lutter contre les accidents, les embouteillages et l’insécurité mais aussi donner à la ville un autre aspect sur le plan développement. ACP/ODM/CL/NKV/JLL/MMC