Kisangani, 10 Décembre 2020 (acp).- Le gouverneur a.i de la province de la Tshopo, Maurice Abibu Sakapela bin Mungamba, a présidé mardi la double cérémonie de clôture et de collation des grades académiques pour l’année 2019 – 2020 à l’université de Kisangani (UNIKIS).
A cette occasion, le recteur de l’UNIKIS, Pr Benoit Dheda Djailo, affirme que sur 5826 étudiants inscrits à la première session, seulement 814 ont réussi soit un taux de réussite de 14%. Parmi lesquelles 108 distinctions et 7 grandes distinctions. Il a reconnu que la moisson na pas été abondante, mais elle reflète l’effort réel des étudiants. Occasion pour lui d’exhorter les étudiants finalistes, à défendre valablement leur diplôme dans le monde de travail qui les attend.
Par ailleurs le Pr Benoit Dheda qui s’est félicité de la poursuite de la coopération entre l’université de Kisangani et les universités du nord, a indiqué que celle-ci contribue dans le rajeunissement de corps académique. Il a aussi profité de l’occasion pour présenter quelques réalisations du comité de gestion notamment la construction de deux (2) bâtiments à la faculté de psychologie et sciences de l’éducation, ainsi qu’à la faculté de médecine et pharmacie.
L’UNIKIS organise les enseignements dans huit (8) facultés : psychologie et de sciences de l’éducation, lettres et sciences humaines, sciences sociales, administratives et politiques, sciences économiques et de gestion, droit, médecine et pharmacie, sciences, gestion des ressources renouvelables. Cette alma mater dispose en sein d’une école supérieure de l’hôtellerie et tourisme.
La bravoure de deux jeunes femmes, docteurs à thèse
Par ailleurs, le gouverneur a.i de la Tshopo a salué la bravoure et l’intelligence de deux jeunes femmes, Nadine Tchalathala et Marie Bohota Wana qui, à travers leurs thèses de doctorat défendu respectivement en droit économique et en sociologie, ont intégré le cercle ‘’très fermé’’ des savants.
Pour Maurice Abibu, la province de la Tshopo est fiere de ses dignes filles qui ont contribué à promouvoir l’image de la femme tshopolaise en général et boyomaise en particulier, qualifié à tort comme non compétitive. Il exhorte, à cet effet, les étudiantes à suivre l’exemple de ces jeunes femmes qui ont démontré par leur courage et abnégation que la femme peut aussi se tailler une place dans une société savante. ACP/FNG/Awa