Tshopo : la nouvelle ministre de l’éducation nationale appelée à combattre la disparité salariale (Syndicaliste)

Kisangani, 4 mai 2024 (ACP).- Un appel a été lancé mardi lors d’un entretien, à la nouvelle ministre de l’Education nationale de la République Démocratique du Congo, afin de combattre la disparité salariale entre les enseignants de grandes villes et ceux de l’arrière province.

« J’appelle la nouvelle ministre de l’Education nationale à combattre la disparité salariale .Elle doit lutter pour que tous les enseignants soient à l’aise, bien rémunérés et de bannir les inégalités  des salaires », déclaré Freddy Kirongozi Bondekwe, président de l’intersyndical des syndicats des enseignants/Tshopo 2.

« Que tous les enseignants du pays soient rémunérés équitablement, ceux de Kinshasa au même titre que ceux de l’arrière province. Ils sont tous des enseignants et méritent un salaire décent », a-t-il ajouté.

« Partant de l’expérience professionnelle de Mme Raissa Malu, je crois bien que l’éducation nationale va décoller avec sérosité. Elle fera des choix judicieux des animateurs qui vont travailler pour l’intérêt de l’éducation de nos enfants », a-t-il souligné.

Il a plaidé auprès de la nouvelle patronne de l’Education nationale, dès la prise de ses fonctions, pour résoudre l’épineuse question de retard de la paie des enseignants. Ce qui en conséquence, a-t-il indiqué, affaibli la conscience des enseignants avec un impact négatif sur l’encadrement des élèves.

Pour ce, M. Kirongozi a invité la ministre Malu, une fois installée à son poste, de signer de bons contrats avec des banques payeuses responsables, pour que les enseignants reçoivent à temps leurs rémunérations.

S’agissant des épreuves certificatives, Il a proposé l’organisation d’un seul examen certificatif de la 1ère année primaire jusqu’à la 7éme année secondaire.

« Je propose qu’il y ait un seul examen certificatif de la 1ère année jusqu’à la 7ème année secondaire, avant de monter à la 1ère année des humanités. Que les élèves passent seulement le Test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnel (TENASOSP), au lieu de faire organiser les examens de l’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP) qu’on ne paye pas les intervenants »,  a-t-il laissé entendre, plaidant aussi pour la dotation à la province éducationnelle de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST/Tshopo 2), qui  a son siège au chef-lieu du territoire d’Isangi, d’un canon rapide pour la mobilité de ses autorités. ACP/KKP

Fil d'actualités

Sur le même sujet