Kisangani, 29 juillet 2022 (ACP).- La coordinatrice de l’Agence pour la prévention et la lutte contre la traite des personnes (APLTP), Cécile Rebecca Meta Kasanda, a appelé jeudi toutes les couches sociales de la Tshopo, à s’impliquer dans la prévention et la lutte contre la traite des personnes mais également dans la protection des victimes afin d’éradiquer les pratiques de la traite qui avilie l’homme.
Mme Rebecca Meta Kasanda a lancé cet appel, au cours d’une conférence de presse qu’elle a animée au complexe hôtelier « Palm Beach », devant les journalistes de la ville de Kisangani, dans le cadre des activités en marge de la commémoration le 30 juillet, de la journée mondiale des victimes de la traite des personnes.
Dans son adresse à la presse boyomaise, la coordinatrice Rebecca Meta Kasanda a déploré les différentes pratiques liées à la traite des personnes et ses différentes formes.
«Beaucoup d’enfants, de femmes et des jeunes filles sont victimes de traite des enfants. Les garçons sont exploités et plus utilisés dans les carrières minières, dans la mendicité et travaux forcés. Et les filles et les femmes sont victimes notamment de l’exploitation sexuelle », a-t-elle souligné.
Le thème mondial retenu pour l’année est : « utilisation et abus de la technologie ».
Selon les statistiques fournies par la coordinatrice de l’APLTP, 412 cas d’bus ont été enregistrés il y a dix jours, dont 43 victimes prisent en charge dans la base des données de l’agence, 2 dossiers judiciaires suivis ayant abouti au jugement de condamnation et plusieurs autres dossiers en cours d’instruction au niveau de la justice.
Créée au sein du cabinet du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, l’APLTP est un service spécialisé de la Présidence de la République. Il organise depuis le début de la semaine à Kisangani, des activités de sensibilisation et des formations sur la traite des personnes.
ACP/KHM/SGB/MNI/VVS/BBG