Kisangani, 02 juin 2022 (ACP).- L’ONG Mari Stopes Internationale (MSI) en collaboration avec l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), a organisé du 1er au 2 juin, une formation sur le danger des avortements clandestins et sur le protocole de Maputo, à l’intention des hommes et femmes des médias de la ville de Kisangani.
Ces assises ont été organisées sous le thème : « Clarification des valeurs et transformation des attitudes sur l’avortement et la santé reproductive ».
Selon Dieumerci Misay, responsable de plaidoirie et communication de MSI, l’organisation de cet atelier s’inscrit dans le cadre de promotion du protocole de Maputo. Lequel protocole lève un certain nombre des restrictions sur l’avortement sécurisé.
Dans son article 14, a-t-il dit, ce protocole donne le droit à la femme d’avorter. Mais cet avortement ne doit se faire que lorsqu’elle se retrouve devant trois circonstances : lorsqu’elle fait face à un cas d’inceste, lorsque cette grossesse la met en danger et aussi lorsqu’elle se retrouve dans un cas de viol.
« Ces droits sont reconnus à la femme, mais malheureusement beaucoup l’ignore », a fait savoir Dieumerci Misay.
Selon les rapports de l’étude de démographie sanitaire, 22 millions d’avortements dans le monde sont non sécurisés, et provoquent nombreux cas des morts. Ce genre d’avortements se fait derrière les maisons par des personnes inexpérimentées et sans qualité, avec tous les risques possibles.
Au regard de cette situation, plusieurs causes ont été identifiés au cours de cet atelier notamment, l’ignorance et les préjugés. Ainsi, les médias ont été invités à répercuter les messages, afin que le doigt à l’avortement sécurisé soit connu de tous. ACP/ZNG/RNL/NKV/Nig/MNI/SGB/TKM