Kisangani, 01 mai 2022 (ACP).- M. Gerard Pandasala Sadiki, chef de division provinciale de prévoyance sociale à l’inspection du travail, a plaidé auprès des entreprises et établissements de la contrée, pour le respect de la disposition de l’article 177 du code de travail, exigeant aux employeurs la prise en charge médicale de leurs travailleurs, au cours d’une interview accordée ce weeke-end à l’ACP, en marge de la journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail célébrée le 28 avril de chaque année.
La législation congolaise à travers le code du travail, a-t-il dit, fait obligation aux employeurs d’assurer un service médical à leurs travailleurs, ce qui n’est pas respectée malheureusement dans la ville de Kisangani, s’est-il exclamé. Il a fustigé à cet effet, le fait que malgré les opérations de sensibilisation que les agents de l’inspection du travail font pour pousser les employeurs à appliquer cette disposition du code de travail, certaines responsables qui gèrent la plupart de ces établissements et entreprises, ne facilitent pas la tâche à l’inspection du travail à bien faire son travail en cette matière.
Par ailleurs, Gerard Pandasala Sadiki, a fait savoir que les règles légales exigent aux entreprises et établissements qui œuvrent en RDC en général et dans la province de la Tshopo en particulier, d’avoir un poste de santé ou tout de même être affiliés à une structure sanitaire, pour permettre la prise en charge de ses travailleurs en cas des maladies ou accidents professionnels.
Notons que pour cette année, le thème retenu est : « l’instauration d’une culturel positive de la sécurité et de la santé nourrie par la participation et le dialogue social ». ACP/CL/Lys