Mbujimayi, 22 août 2020(ACP).- Les agents et cadres du Service de contrôle et de la paie des enseignants (SECOPE) ont remis un mémorandum au gouvernorat de province du Kasaï-Oriental, à l’issue d’une marche pacifique partie de la direction provinciale de ce service public pour chuter au cabinet du gouverneur de province.
Sur place, le porte-parole de ces agents et cadres du SECOPE, Sylvain Kanyinda Mikenji a fait la lecture de ce mémorandum, avant de le remettre au directeur de cabinet adjoint du gouverneur de province, Landro Mukadi.
L’objectif de cette marche était de dénoncer le mode de gestion du ministre de l’EPST qui, dans son arrêté ministériel N°MINEPST/CAB.MIN/0446/2020 du 20/03/2020 portant désignation et affectation de nouveaux cadres et agents du SECOPE /Kasaï-Oriental 1, n’a pas tenu compte de la procédure administrative, ni de la maitrise des arrêtés édités par ses prédécesseurs, dans la mesure où tous les agents et cadres figurant sur cet arrêté n’ont pas de dossiers à la direction provinciale ni au niveau de différentes antennes de ce service.
Selon ces pétitionnaires, cet arrêté viole certaines dispositions administratives avec notamment le dédoublement des postes, l’attribution de numéro matricule avant même le travail et le remplacement des unités opérationnelles.
Au total 127 agents sont concernés par ce dédoublement qui risque de voir les anciennes unités être remplacées par des gens parachutés de cet arrêté.
Ces manifestants qui dénoncent également la politisation d’un service ayant une mission aussi délicate que le SECOPE, revendiquent l’abrogation dudit arrêté, le rétablissement des agents opérationnels, l’enquête pour démanteler le réseau mafieux au sein de l’EPST et sollicitent des sanctions exemplaires à infliger aux fauteurs des troubles impliqués dans ce dossier. ACP/Zng/CL/MPK