Mbanza-Ngungu, 11 décembre 2022 (ACP).- Des échanges fructueux ont été enregistrés, samedi à Mbanza-Ngungu, au cours de la rencontre entre le chef d’antenne de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) de ce territoire, Me Guy Matuasilua et quelques activistes des droits de l’homme, en perspective d’une étroite collaboration entre les deux parties, a constaté l’ACP.
C’était à l’occasion de la journée internationale des droits de l’homme célébrée chaque le 10 décembre.
Le chef d’antenne de la CNDH a invité les participants à être respectueux des droits de l’homme qu’il a considéré comme un facteur de développement, ajoutant qu’un homme victime de violation de ses droits ressemble à une personne en prison.
Il a fait part aux inspecteurs défenseurs de la mission noble mais difficile de la défense des droits de l’homme, au regard de certains contextes où l’on constate que les violeurs des droits de l’homme se trouvent être des personnes influentes dans la société.
« Ils agissent en réseau et lorsque vous condamnez le système vous risqueriez de les trouver tous sur votre chemin », a indiqué Me Guy Matuasilua qui a recommandé aux défenseurs des droits de l’homme évoluant dans les milieux ruraux d’être unis.
Il a appelé ses interlocuteurs à être recyclés, soulignant que le droit évolue et un bon défenseur des droit de l’homme doit s’adapter à l’évolution du droit pour bien localiser ces droits violés et de savoir comment les défendre.
Il les a également invités à dénoncer les violations des droits en respectant l’éthique et la déontologie qui constitue, selon lui, une boussole qui devra conduire les actions d’un bon défenseur de droits de l’homme.
Depuis le début de l’année, sa structure a répertorié 667 cas des violations des droits de l’homme toutes catégories confondues, a-t-il conclu. ACP/KHM/CL/May