Mbandaka, 25 avril 2023 (ACP).– 98% de cas de paludisme dans la province de l’Equateur au Nord-Ouest de la République démocratique du Congo sont traités selon les normes de la politique nationale, a déclaré mardi à Mbandaka, le chef de division provinciale de la Santé (DPS)/Equateur, le Dr Bienvenu Ikomo Bitalo, à l’occasion de la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme. « L’accent sera mis essentiellement sur la sensibilisation, la mobilisation de la communauté, les stratégies de lutte et le paquet minimum d’activités offert. En effet, 90% de décès dus au paludisme sont localisés en Afrique subsaharienne, en particulier les enfants. La situation épidémiologique est alarmante en dépit des efforts des partenaires », a indiqué le Dr Ikomo.
Pour le Dr Luc Didier Mbula Ibenge, ministre provincial en charge de la Santé, « le paludisme constitue une maladie endémique et mortelle dans la province de l’Equateur. Cela représente un problème de santé publique bien qu’on révèle quelques progrès à travers les 18 zones de santé que compte cette province. Pour ce faire, 90% de médicaments et autres intrants sont disponibles dans les formations sanitaires, grâce aux efforts des partenaires techniques et financiers, dont le Fonds mondial et Sanru ».
Il sied de souligner, à titre de rappel que, la Journée mondiale de lutte contre le paludisme a commencé à être célébrée dans notre pays, la RDC, en 2007 et que cette année, 2023, elle est placée sous le thème « Il est temps d’atteindre l’objectif zéro paludisme, investir, innover, mettre en œuvre ».
Les journalistes appelés à accroitre leur implication dans la lutte contre le paludisme

Pa ailleurs, les professionnels des médias ont été appelés à accroitre leur implication dans la lutte contre le paludisme, lors d’un briefing à organisé à Mbandaka dans le cadre de la célébration de la 16eme journée mondiale de cette maladie. « Cette année 2023, le thème retenu est (Il est temps d’atteindre l’objectif zéro paludisme, investir, innover, mettre en œuvre). Ce thème invite les professionnels des médias à sensibiliser la communauté à ce fléau », a déclaré le chargé de communication de la coordination provinciale du Programme national de la lutte contre le paludisme (PNLP), le Dr Olivier Mandomba.
Le Dr Mandomba a sollicité l’adhésion d’un plus grand nombre de leaders sociaux et partenaires pour réduire les cas positifs de cette maladie. « Si nous n’appliquons pas la politique nationale de lutte contre le paludisme, on risque d’être à côté de l’objectif zéro paludisme».
Par ailleurs, il a fait savoir qu’investir et innover sur le plan financier, matériel, communicationnel et en ressources humaines consiste à chercher les voies et moyens ainsi que les nouvelles stratégies pour l’élimination du paludisme. Tandis que mettre en œuvre signifie appliquer les normes édictées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la politique nationale. ACP/Kayu