Kinshasa, 06 janvier 2021(ACP).- L’année 2020 était une année chaude jamais enregistrée, car les effets du changement climatique a touché beaucoup des secteurs de la vie et les phénomènes météorologiques à aggravés l’impact de coronavirus dans le monde, indique un rapport de l’organisation métrologique mondiale (OMM) parvenu à l’ACP.
Selon la source, 2020 a été marquée par le réchauffement océanique et cette situation a causé des graves répercussions sur les écosystèmes marins qui souffrent déjà de l’acidification des eaux due à l’absorption du dioxyde de carbone (CO2).
Le rapport révèle que, malgré le confinement lié à la COVID-19, les concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre ont continué d’augmenter. La longue durée de vie du CO2 dans l’atmosphère condamne ainsi de nombreuses générations futures à subir un réchauffement supplémentaire.
«La température moyenne mondiale en 2020 devrait être supérieure d’environ 1,2 °C à sa valeur préindustrielle (période 1850-1900). Il y a au moins une chance sur cinq qu’elle dépasse temporairement 1,5 °C d’ici 2024. Nous avons relevé de nouvelles températures extrêmes sur terre, sur mer et surtout dans l’Arctique», souligne la source.
Le rapport sur l’état du climat mondial en 2020 se fonde sur les températures enregistrées de janvier à octobre et place 2020 au deuxième rang des années les plus chaudes enregistrées à ce jour, après 2016 et avant 2019, note la source. ACP/Kayu/KJI