Kindu, 05 mai 2023 (ACP).- Des difficultés auxquelles les Sages-femmes font face dans l’exercice de leur profession au sein de différentes formations sanitaires, ont été évoquées, vendredi à Kindu, chef-lieu de la Province du Maniema.
C’était à l’occasion de la Journée Internationale des Sages-femmes, célébrée le 5 Mai de chaque année dont la cérémonie a eu lieu au siège de la Société Congolaise de la Pratique Sages-femmes (SCOSAF), dans la commune de Kasuku.
Selon le président provincial de la Société Congolaise de la Pratique Sages-femmes au Maniema, Marcel Sabiti Mwacha, ces difficultés évoquées sont notamment, « l’utilisation de cette catégorie des prestataires de santé dans des services inappropriés par rapport à leur formation, les conditions difficiles de travail, l’ingérence des décideurs divers dans la sélection pour le renforcement des capacités de ces prestataires de soins dont beaucoup sont en chômage alors que plusieurs maternités n’en ont pas ».
A cette occasion, Marcel Sabiti Mwacha a exprimé son satisfecit de la qualité de travail abattu par les sages-femmes dans les maternités de différentes formations sanitaires au Maniema, avant d’inviter les autorités compétentes « à ne pas affecter les prestataires de santé non sages-femmes dans des maternités aux fins de valoriser ce métier qui a pour objectif de promouvoir la santé de la réduction ».
La profession Sages-femmes a été créée avec objectif principal : « de réduire sensiblement le taux mortalité materno-néonatale, de prendre en charge et de sensibiliser les communautés à la lutte contre les Maladies Sexuellement Transmissibles (IST), à la planification familiale et d’assurer des Consultations Prés-Natales (CPN) pour suivre l’évolution de la grossesse, » a-t-il renchéri. ACP/Kayu