Mbandaka,22 juin 2022 (ACP).- Une réunion préparatoire sur la campagne prophylactique de vaccination de la maladie à virus Ebola (MVE) a été organisée mardi, à Mbandaka, par l’institut national de recherche biomédicale (INRB).
Présent à cette réunion, le chef de division provinciale de la santé à l’Equateur, le Dr Bienvenu Ikomo Bitalo, a indiqué que seul le secteur de la santé n’est peut trouver solution aux problèmes de la santé. “nous prônons l’approche multisectoriel qui permet de collaborer avec d’autres secteurs pour trouver solution aux problèmes de santé », a-t-il martelé.
Il a en outre ajouté que s’il n’y a pas un engagement communautaire et adhésion de la communauté, tout ce qui sera mis en place comme stratégie pour couper la chaîne de transmission par rapport à une épidémie, cela sera voué à l’échec, avant d’annoncer qu’à partir du 1 èr août 2022 la campagne de vaccination de masse par rapport à la MVE sera lancée dans 3 zones de santé de la ville de Mbandaka, à savoir; Wangata, Bolenge et Mbandaka.
Pour le Pr Hugo Kavunga Membo, coordonnateur de ladite campagne dans la province de l’Equateur, elle se justifie, à l’Equateur, par la recrudescence de la MVE qui, en fait, a totalisé six épidémies depuis la découverte de cette maladie, a-t-il fait savoir, en 1976. Deux doses de produits dont Ad26zebov et MVA-Bn-Filo seront administrés au cours du mois d’août prochain. Tandis que les adolescents de plus de 12 ans et adultes sont éligibles au vaccin en raison de leur profession. Dans cette catégorie, nous pouvons dénombrer les travailleurs, les chasseurs, les garde-forestiers, les travailleurs du transport, les guérisseurs traditionnels, les pharmaciens, etc.
De son côté Dr Zephirin Mossoko, Manager de terrain de vaccination sur le terrain, le retard de cette campagne s’explique par le décaissement du bailleur. Toutefois, il sollicite l’adhésion de toute la communauté, car dans deux semaines il y aura la déclaration de la fin de cette quatorzième épidémie, a-t-il relevé en substance.
La réunion a réuni les experts du ministère de la santé publique, les professionnels des médias, les leaders d’opinion, les représentants des peuples autochtones. ACP/Kayu/MNI/HBB/CDN/MOP