Lubumbashi, 09 avril 2025 (ACP).- Deux cent cinquante (250) sages-femmes ont été enregistrées au tableau du conseil provincial de l’ordre des sages-femmes dans le Haut-Katanga, dans le sud-est de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP mercredi lors d’une interview.
« Nous avons deux cent cinquante sages-femmes identifiées au conseil provincial de l’ordre des sages-femmes. Mais, malheureusement nous constatons que dans des maternités, il y a beaucoup plus d’infirmiers que des sages-femmes et il y a même des maternités sans sages-femmes.
Ce qui n’est pas souhaitable parce que les infirmiers ne sont pas qualifiés pour les accouchements, ils sont formés pour les soins généraux alors que la sage-femme ne s’occupe pas de malades parce que la grossesse n’est pas une maladie », a dit Aline Ngomb Kazad , présidente du conseil provincial de l’ordre des sages-femmes du Haut-Katanga dans son interview dans la salle de rédaction de l’ACP à Lubumbashi.
Elle a expliqué que la sage-femme est une professionnelle médicale spécialisée en santé sexuelle et reproductive précisant que son rôle clé c’est d’accompagner les femmes, les jeunes filles, les familles à vivre une sexualité saine, une sexualité fondée sur la dignité de la personne humaine.
Aline Ngomb Kazadi a, aussi, souligné que la sage-femme procéde à l’éducation aux couples sur le planning familial et des préventions contre des maladies sexuellement transmissibles afin de protéger la femme à ne pas développer les infections sexuellement transmissibles y compris les VIH, les hépatites, car ces infections sont trop nuisibles à la santé reproductive.
« Les sages-femmes, étant des spécialistes en santé de reproduction, sont là pour les orienter par rapport à l’usage des préservatifs. Comment les utiliser, comment les gérer, pour qu’ils ne soient pas une source de déchets qui vont nuire et détruire notre environnement », a-t-elle dit.
« Nous accompagnons la communauté par rapport à la reproduction elle-même, c’est-à-dire en commençant par les soins de santé pré-conventionnels pour que le futur progéniteur puisse avoir des enfants qui ne sont pas une source des dépenses, des stress et des conflits familiaux », a ajouté Aline Ngomb Kazad,assit&e, lors de cette interview, de membres par son conseil provincial. ACP/UKB