Kinshasa, 16 octobre 2020 (ACP).- Des agents extérieurs, comme certains facteurs physiques peuvent influencer la vie ou la mort des microbes (bactéries), a expliqué le Pr Fortunat Kandanda de l’Université pédagogique nationale (UPN) dans son livre « manuel intégré de biologie », publié aux éditions Scolot, parvenu vendredi à l’ACP.
Selon la source, il faut connaître le mode d’action de ces agents extérieurs sur la vie des microbes pour mieux les combattre et se protéger. Il y a lieu de citer la température, qui, si elle est plus élevée ou encore plus basse, représente un danger pour la vie de l’organisme vivant.
Il existe des limites de températures entre lesquelles les organismes peuvent supporter. Celles-ci se situent entre 5°C à 80°C.
La lumière, la présence des rayons solaires et ultra-violets gène totalement la vie des microbes. Le soleil constitue un stérilisateur et un désinfectant naturels. L’air et la sécheresse, par contre, jouent un rôle important sur la vie des microbes.
Nombreux sont des bactéries qui ne supportent pas une grande quantité d’air et d’oxygène. Plus l’oxygène est abondant, moins les microbes résistent. D’où on recourt à l’eau oxygénée comme désinfectant. La sécheresse, elle seule, joue aussi un grand rôle dans l’arrêt de la vie des microbes.
Selon le Pr Kandanda, d’autres substances chimiques ou médicales ont un rôle à jouer sur la vie des microbes, notamment les antibiotiques, les antiseptiques et les anticorps humains. Pour rappel, le Pr Fortunat Kandanda est chef du département de biologie à l’Université pédagogique nationale et président de l’Alliance nationale des libéraux du Congo (ANALCO). ACP/Kayu/ODM/Nig/NKV