Kinshasa, 29 mars 2024 (ACP).- 779 663 personnes dont 41 886 enfants de moins de 15 ans ont été testés positifs au VIH et pris en charge par le projet intégré VIH-SIDA (Ihap-Kin) dans 5 zones de santé de la ville de Kinshasa, en République démocratique du Congo, a-t-on appris vendredi de l’organisation.
« Aujourd’hui c’est un jour spécial, celui de la clôture du projet Ihap-Kin. Il y a eu 779 663 personnes dont 41 886 ont été testés positifs au VIH et ont suivi le traitement dans 5 zones de santé de Kinshasa, à savoir : Bandalungwa, Binza-Météo, Kingasani, Masina 2 et Kikimi. Parmi lesquels 41 886 de moins de 15 ans et 1 723 enfants de plus de 15 ans », a déclaré M. Aimé Loando Mboyo, directeur pays de la Fondation internationale « Elisabeth Glaserafin ».
« Ce projet a démarré au mois de mars 2017 et prend fin aujourd’hui. Plus de 31 000 000 $ (trente et un millions de dollars américains) ont été financé par le gouvernement américain à travers l’Usaid/Pepfar pour contribuer à la lutte contre le VIH-SIDA à travers la ville de Kinshasa », a-t-il expliqué.
Et d’ajouter : « nous avons bénéficié de l’expertise de l’Usaid/Pepfar dans toutes les phases de la mise en œuvre depuis la planification, le suivi et l’évaluation. Nous remercions le gouvernement de la RDC à travers le ministère de la Santé publique pour la collaboration », a-t-il ajouté.
Dr Loando a, à cette occasion, remercié les partenaires et les Associations communautaires, notamment le Réseau national des organisations d’assises communautaires des personnes vivant avec VIH (Rnoac) et l’Union congolaise des organisations des personnes vivant avec VIH (Ucop+) pour leur contribution qui a fait bénéficier à ce projet d’une expertise communautaire pour innover.
Il a, en outre, noté que les acquis de ce projet seront consolidés par un nouveau projet qui vient de démarrer avec le financement de l’Usaid. Il s’agit du projet « Espoir Kinshasa » qui va continuer à intervenir dans ces mêmes zones de santé sous le leadership d’une ONG nationale, « Association de santé familiale » dans la prise en charge médical et psycho-social.
Par ailleurs, le Dr Jacob Mukala a, au nom de la ministre provinciale de la Santé publique, Hygiène et Prévention empêchée, encouragé le gouvernement congolais et américain à travers l’Usaid/Pepfar, les organisations des systèmes des Nations-unies, de la société civile, des associations de bénéficiaires et prestataires de soins à Kinshasa.
« J’encourage le gouvernement congolais et américain à travers l’Usaid/Pepfar ainsi que les organisations impliquées dans ce projet à continuer dans cet élan pour booster la lutte contre le VIH SIDA en RDC en générale et dans ville de Kinshasa en particulier », a-t-il indiqué, avant de souligner : « pour y a arrivé, la détermination de tous est considérablement nécessaire pour, notamment conserver au sida son caractère exceptionnel tout en liant bien davantage la riposte à l’ensemble de politique et pratique de développement et assurer le financement complet de la marche vers l’accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en charge et au soutien dans le domaine du VIH SIDA ».
Les données récoltées dans ce projet (Ihap-Kin) durant 7 ans prouvent à suffisance les effets déployés par toutes les parties prenantes afin d’arriver à escompter des tels résultats dans le cadre de la mise en œuvre dudit projet, a-t-il conclu. Cette activité a connu le mot de l’Usaid, de bénéficiaire et la présentation du projet IHAP-Kin (ses grandes réalisations et résultats). ACP/