Kinshasa, 26 avril 2023 (ACP).-Une session de formation de 5 jours sur la gestion d’une structure de développement à l’intention des responsables du Réseau des ONG d’action en santé mentale (ROASAM) s’est clôturée mercredi à Kinshasa.
« L’objectif de la session de formation a été atteint car nous avons mis l’accent sur la comptabilité dans la gestion des ONG comme l’exige les bailleurs de fonds. Nous avons aussi mis l’accent sur la communication interne et externe et sur le numérique », a déclaré à la presse le secrétaire exécutif national du ROASAM, Roger Muibou Kithima.
Quatre principales thématiques ont été développée au cours de cette de formation. Il s’agit de l’élaboration et de la production d’un projet, du management d’un projet, surtout dans son aspect financier, de la communication interne et externe dans la mise en œuvre d’un projet et du rapport de l’exécution du projet avec des éléments visuels et audiovisuels.
Le ROASAM, qui a bénéficié de l’appui de l’ONG internationale OSISA pour l’organisation de cette session, est assuré qu’à l’issue de la formation les participants sont capables d’élaborer des projets, de les mettre en œuvre, de bien gérer financièrement des projets et de pouvoir communiquer au niveau interne et externe sur leur mise en œuvre.
Le Réseau des Organisations non gouvernementales (ONG) en santé mentale, ROASAM-Asbl en sigle, est une plateforme créée le 05 octobre 2001 et dont le siège social est établi à Kinshasa, en République démocratique du Congo.
Le ROASAM-ASBL poursuit comme objectif principal : « promouvoir et protéger la santé mentale en République Démocratique du Congo ».
Le ROASAM déplore le fait que la loi cadre fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la santé publique en RDC, promulgué par le Chef de l’Etat en 2018, ne dispose d’aucun titre ni chapitre du sous-secteur Santé mentale.
La RDC dispose certes d’un Centre neuro psychopathologique (CNPP) à Kinshasa et d’un Programme national de santé mentale (PNSM) au sein du ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention. Mais le ROASAM constate que les projets de santé mentale sont négligés ou en souffrance. Depuis plusieurs décennies, il n’existe pas de budget national spécifique à ce sous-secteur de la santé. ACP/