Kinshasa : la clarification du protocole des validations de la couverture santé universelle recommandée

Kinshasa, 13 octobre 2024(ACP).- La clarification du protocole des validations de la couverture santé universelle (CSU) a été recommandée samedi, lors de la clôture de la 2^ème journée de gynécologie-obstétrique  des cliniques universitaires de Kinshasa (CUK) en République Démocratique du Congo, tenues  du 11 au 12 octobre 2024.

« Il est important de clarifier le  protocole  qui vulgarise les critères des validations et de remboursement de la couverture santé universelle(CSU) afin d’harmoniser les protocoles des prise en charge entre différents établissements et  améliorer la continuité des soins » a déclaré le Dr Patrick Kayindo, secrétaire général du département de gynécologue- obstétricien aux CUK.

selon  lui, il faut aussi  le renforcement de capacité et de ressource d’accueil des institutions hospitalières, notamment en terme de lit d’opération , d’évaluer et de fournir des équipements nécessaires pour le travail des établissements de santé.

« Il faut promouvoir la formation continue de professionnel médical, administratif et des ambulanciers afin de maintenir un niveau haut de compétences pour la réussite de cette CSU », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le Dr Damien Mbanzulu qui a présidé la 2^ème journée a indiqué que plusieurs sujets  liés aux pathologies préoccupantes de la gynécologie obstétrique notamment le cancer du col de l’utérus ont été dégagées.

« Nos souhaits sont que les troisièmes journées de gynécologie obstétrique débutent à partir des recommandations qui viennent d’être lues. Nous avons apportés  des réponses plus agréables à toutes les préoccupations dont la réflexion a été au menu  de cette 2^ème  journées », a dit le Dr Mbanzulu.

Il a précisé que ces assises avaient trois missions notamment, de réfléchir sur la CSU, sur les pathologies préoccupantes de la gynécologie-obstétrique dans le milieu et de trouver des solutions innovantes.

De son côté, le Dr Dieudonné Nsengeyi, président du comité d’organisation de cette 2^ème  journées a noté que ces assises ont abouti avec une meilleure compréhension du fonctionnement de la CSU pour améliorer la collaboration entre les hôpitaux et d’autres structures de ce programme.

Consacrée à l’étude de l’organisme de la femme et de son appareil génital, du point de vue tant physiologique que pathologique.

Les   journées font suite aux premières qui ont été organisées en décembre 2021. Ils avaient  pour thème « l’infertilité de la gynécologie à l’obstétrique ».

La couverture santé universelle dans la pratique de la gynécologie-obstétrique

« L’Objectif poursuivi est de choisir un thème qui nous permet d’améliorer notre façon de travailler tant sur le plan académique que scientifique. Pour ces 2^emes journées, nous avons choisi comme thème ’’La couverture santé universelle dans la pratique de la gynécologie-obstétrique en RDC’’ », a déclaré le  Pr Dr Dieudonné Sengeyi, président du comité d’organisation de ces 2^èmes journées scientifiques.

Il a fait savoir que les  participants à ces assises sont les médecins, les sages-femmes, les pharmaciens, les techniciens, les responsables des structures sanitaires concernées par la CSU, le Fond de solidarité de la santé (FSS), le Fond de promotion de la santé et le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale.

De son côté,  le Dr Damien Mbanzulu, président de ces 2^emes journées, a noté que ces assises visent à revisiter les problèmes que rencontrent les médecins gynécologues dans l’exercice de leur métier.

« Ces deuxièmes journées ont une particularité qui sont : Elles  interviennent au moment où il y a la CSU et la gratuité de maternité. On va essayer de discuter sur cette question pour voir quels progrès ont été réalisés et les échecs pour harmoniser et trouver les moyens pour pérenniser ce programme », a-t-il dit. 

Il a indiqué que pendant ces assises, il sera aussi question d’aborder les problèmes liés au cancer du col et du sein, des difficultés de la prise en charge et des solutions innovantes à trouver.

« Nous allons réfléchir pour trouver comment faire en sorte que ces problèmes  (cancer) ne soient plus des problèmes de santé publique et de chercher des solutions », a-t-il expliqué.

Ces deuxièmes journées, a-t-il poursuivi offrent aux participants l’occasion de réfléchir avec une méthodologie nouvelle afin de trouver des solutions idoines. Le Dr Mbanzulu a, par la même occasion, invité les participants à réserver un temps suffisant de réflexion profonde en tenant compte des réalités locales pour baliser cette fois les voies en vue e trouver de solutions durables, tout en profitant de l’opportunité offerte par la CSU pour le bénéfice de la population.

La gynécologie-obstétrique est une Spécialité médicale consacrée à l’étude de l’organisme de la femme et de son appareil génital, du point de vue tant physiologique que pathologique. Ces deuxièmes journées font suite aux premières qui ont été organisées en décembre 2021. Elles avaient  pour thème « L’infertilité de la gynécologie à l’obstétrique ». 

ACP/ C.L.