Kinshasa, 02 mai 2025 (ACP).- La problématique d’élaboration des bons de demande d’examen d’imagerie médicale a été analysée vendredi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo(RDC), lors d’une matinée scientifique organisée par le service d’imagerie médicale de l’hôpital général de référence mère et enfant de Ngaba.
« Par le souci de rendre service à nos concitoyens qui sont malades, nous avons voulu parlé de ce thème, en échange avec les médecins et tous les autres professionnels soignants pour que les bons puissent être conformes aux prescrits réglementaires afin de permettre aux radiologues d’être à l’aise quand ils doivent examiner les malades et pour qu’il n’ait pas de réclamation par la suite », a déclaré le Dr Kiss Banza, chef de service d’imagerie médicale à l’hôpital général de référence mère et enfant de Ngaba.
« Cette matinée scientifique est organisée par le service d’imagerie médicale dont je suis le chef.
Nous sommes partis d’un constant. La plupart de bons que nous recevons sont des bons qui sont pré établis. Les médecins en les en complétant, oublient souvent certaines informations, ce qui fait que les bons soient à fois incomplètes », a-t-il précisé.
L’imagerie médicale étant devenue l’oeil de la médecine moderne, a poursuivi ce spécialiste, il y a nécessité d’avoir un service d’imagerie médicale bien équipé, en matériel et en personnel qui s’adaptent à l’évolution technologique.
« L’imagerie médicale c’est l’œil de la médecine, on ne peut pas s’en passer pour prétendre de poser un diagnostic et à contribuer au bon rétablissement ou la guérison des patients », a-t-il dit.
L’élaboration d’un bon de demande d’examen d’imagerie médicale par les prescripteurs nécessite une approche rigoureuse pour contribuer ainsi à l’amélioration de la qualité des soins, à la grande satisfaction des patients, a soutenu cet imageriste, avant de recommander aux prescripteurs d’élaborer très bien les bons d’imagerie. Qu’ils soient lisibles et qu’ils contiennent toutes les informations pertinentes à la réalisation de l’examen.
Il a, de même, recommandé aux techniciens de laboratoire de lire convenablement et attentivement les bons, de comprendre le but de l’examen afin de répondre à la demande des cliniciens.
« Les prescripteurs et les techniciens doivent travailler en franche collaboration, parce que si le technicien estime que le bon est incomplet, il ne peut pas se presser de réaliser l’examen », a-t-il soutenu.
Cette matinée scientifique a été axé sur le thème : « Problématique d’élaboration de bons de demande d’examen d’Imagerie médicale : contenu et validité ».
ACP/ C.L.